Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
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Philippe Ricordeau
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- Fred
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Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
Mar 25 Sep - 13:40
Amis des coquelicots, les affaires sérieuses commencent !
Le vendredi 5 octobre à 18h30, les porteurs de coquelicots se retrouvent pour un premier rendez-vous devant leur mairie. C’est le début de 24 dates, tous les 1ers vendredis du mois. Tout le temps que durera notre Appel des coquelicots. Les seuls mots qui nous viennent à l’esprit sont : liberté, autonomie, imagination, création, amitié. Considérons le 5 octobre comme un vaste compost. S’il est réussi, aéré, fertile, il nous donnera de merveilleuses moissons, et les coquelicots y seront rois. S’il est raté, il faudra pour le moins recommencer le mois suivant. Dans tous les cas, il s’agit de nos premières retrouvailles, et l’émotion doit être là.
Amis, l’Appel des coquelicots n’était pas un feu de paille. Tout commence vraiment, ne loupez pas cette merveilleuse occasion d’enfin relever la tête ensemble. Voulez-vous vraiment des coquelicots ? Eh bien montrez-le.
Sortez vos plus beaux coquelicots. Jouez de la casserole. Faites résonner vos instruments de musique. Et pensez à faire quelques photos de vous!
Et n'oubliez pas de faire signer l'appel des coquelicots : https://nousvoulonsdescoquelicots.org
La Presse locale relaie l'information : https://www.presquilegazette.net/presquilegazette-net-pages/environnement/nous-voulons-des-coquelicots-pas-des-pesticides.html#XHbxj26ApP54XaiW.01
Le vendredi 5 octobre à 18h30, les porteurs de coquelicots se retrouvent pour un premier rendez-vous devant leur mairie. C’est le début de 24 dates, tous les 1ers vendredis du mois. Tout le temps que durera notre Appel des coquelicots. Les seuls mots qui nous viennent à l’esprit sont : liberté, autonomie, imagination, création, amitié. Considérons le 5 octobre comme un vaste compost. S’il est réussi, aéré, fertile, il nous donnera de merveilleuses moissons, et les coquelicots y seront rois. S’il est raté, il faudra pour le moins recommencer le mois suivant. Dans tous les cas, il s’agit de nos premières retrouvailles, et l’émotion doit être là.
Amis, l’Appel des coquelicots n’était pas un feu de paille. Tout commence vraiment, ne loupez pas cette merveilleuse occasion d’enfin relever la tête ensemble. Voulez-vous vraiment des coquelicots ? Eh bien montrez-le.
Sortez vos plus beaux coquelicots. Jouez de la casserole. Faites résonner vos instruments de musique. Et pensez à faire quelques photos de vous!
Et n'oubliez pas de faire signer l'appel des coquelicots : https://nousvoulonsdescoquelicots.org
La Presse locale relaie l'information : https://www.presquilegazette.net/presquilegazette-net-pages/environnement/nous-voulons-des-coquelicots-pas-des-pesticides.html#XHbxj26ApP54XaiW.01
- Philippe Ricordeau
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Re: Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
Mer 26 Sep - 9:14
Au Croisic, le rendez vous le vendredi 5/10 à 18h30 est sur le port devant l'ancienne Criée. Nous avons une page FB (nous voulons des coquelicots Le Croisic)
Nous voulons des paysans
Dim 18 Nov - 10:35
"Nous voulons des paysans - Nous voulons des coquelicots"
Il est de bon ton, de la part de la presse agricole, de certaines instances syndicales et de leurs conseillers de l’ombre, de hurler à l’agribashing. Que signifie ce terme barbare? Il s’agirait de dénoncer le dénigrement systématique et acharné que subirait « le monde agricole » de la part d’entités (non légitimes à s’exprimer sur ce sujet). Au choix: journalistes, ONG, citoyens.
Le mouvement des Coquelicots, évidemment, n’échappe pas à cette accusation. Quelques mots, essentiels, doivent être écrits à ce stade de l’aventure.
Le mouvement des Coquelicots n’attaque pas les paysans, mais l’industrie des pesticides et ceux qui la soutiennent. Dont les instances de la Fnsea, dont l’un de ses plus éminents représentants, feu Xavier Belin, fut le PDG d’Avril, multinationale qui vit (très bien) sur le dos des gens qui travaillent dur dans les champs.
Le mouvement des coquelicots souhaite ardemment une paysannerie nombreuse en France et qui satisfasse enfin les désirs exprimés par la société française. Nous tendons la main à tous les paysans. A une condition toutefois: que cesse le déni des effets terribles des pesticides sur la faune, la flore et les humains (dont les agriculteurs).
Ensemble, nous pourrons ensuite tourner cette funeste page de l’agrochimie. C’est tout ce que nous souhaitons.
Ensemble, nous voulons des paysans.
Source : https://nousvoulonsdescoquelicots.org/2018/11/17/nous-voulons-des-paysans/?fbclid=IwAR26mYaNqsrb3o0206nIsSs1DW4yU4k-YLX_A989gTUL-Z8TwM7ybNixhTc
Il est de bon ton, de la part de la presse agricole, de certaines instances syndicales et de leurs conseillers de l’ombre, de hurler à l’agribashing. Que signifie ce terme barbare? Il s’agirait de dénoncer le dénigrement systématique et acharné que subirait « le monde agricole » de la part d’entités (non légitimes à s’exprimer sur ce sujet). Au choix: journalistes, ONG, citoyens.
Le mouvement des Coquelicots, évidemment, n’échappe pas à cette accusation. Quelques mots, essentiels, doivent être écrits à ce stade de l’aventure.
Le mouvement des Coquelicots n’attaque pas les paysans, mais l’industrie des pesticides et ceux qui la soutiennent. Dont les instances de la Fnsea, dont l’un de ses plus éminents représentants, feu Xavier Belin, fut le PDG d’Avril, multinationale qui vit (très bien) sur le dos des gens qui travaillent dur dans les champs.
Le mouvement des coquelicots souhaite ardemment une paysannerie nombreuse en France et qui satisfasse enfin les désirs exprimés par la société française. Nous tendons la main à tous les paysans. A une condition toutefois: que cesse le déni des effets terribles des pesticides sur la faune, la flore et les humains (dont les agriculteurs).
Ensemble, nous pourrons ensuite tourner cette funeste page de l’agrochimie. C’est tout ce que nous souhaitons.
Ensemble, nous voulons des paysans.
Source : https://nousvoulonsdescoquelicots.org/2018/11/17/nous-voulons-des-paysans/?fbclid=IwAR26mYaNqsrb3o0206nIsSs1DW4yU4k-YLX_A989gTUL-Z8TwM7ybNixhTc
Re: Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
Lun 19 Nov - 13:38
Campagne Glyphosate BZH Nous avons tous du glyphosate dans nos urines !!!
La Campagne "PIG" (Pisseurs Involontaires de Glyphosate) existe aussi en Bretagne, une déclinaison du mouvement citoyen national initié par les citoyens engagés ariégeois.
Voici la newsletter n°6 de la campagne nationale glyphosate, parue le 13 novembre 2018 http://www.campagneglyphosate.com/
Au régional en Bretagne : "Les bretons portent plainte"
Un premier groupe de 22 faucheurs qui a déjà procédé à des analyses d’urine – qui se sont toutes révélées largement positives – portera plainte le 20 devant les tribunaux de Quimper, Lorient et Saint Brieuc.
Nous vous appelons à venir soutenir ce groupe accompagné de son avocat devant les tribunaux le 20 novembre :les détails de la journée du 20 novembre
Des groupes locaux sont en cours de constitution, pour organiser, en Bretagne, des analyses d’urine recherchant le glyphosate.
Ces analyses doivent suivre un protocole précis pour être opposables en justice.
Et, en Bretagne, nous sommes déjà plus de 600 !!!
Carte des candidats aux analyses d’urine en Bretagne https://framacarte.org/fr/map/pig-bzh_35147#9/48.0533/-2.3909
Vous qui résidez en Bretagne, vous pouvez via ce blog, vous porter candidat(e) pour une analyse recherchant le glyphosate dans votre urine. Et porter plainte si vous le souhaitez.
https://pig.log.bzh/?fbclid=IwAR2TUQEx34cN-qLmXoXp-QMbXdG3MZk4xFzc5_dMXkwp25Ypx_7dtqgfSM0
Au delà de nos frontières, mêmes constatations, 99,6 % des Allemands ont du glyphosate dans leurs urines !!!
La Campagne "PIG" (Pisseurs Involontaires de Glyphosate) existe aussi en Bretagne, une déclinaison du mouvement citoyen national initié par les citoyens engagés ariégeois.
Voici la newsletter n°6 de la campagne nationale glyphosate, parue le 13 novembre 2018 http://www.campagneglyphosate.com/
Au régional en Bretagne : "Les bretons portent plainte"
Un premier groupe de 22 faucheurs qui a déjà procédé à des analyses d’urine – qui se sont toutes révélées largement positives – portera plainte le 20 devant les tribunaux de Quimper, Lorient et Saint Brieuc.
Nous vous appelons à venir soutenir ce groupe accompagné de son avocat devant les tribunaux le 20 novembre :les détails de la journée du 20 novembre
Des groupes locaux sont en cours de constitution, pour organiser, en Bretagne, des analyses d’urine recherchant le glyphosate.
Ces analyses doivent suivre un protocole précis pour être opposables en justice.
Et, en Bretagne, nous sommes déjà plus de 600 !!!
Carte des candidats aux analyses d’urine en Bretagne https://framacarte.org/fr/map/pig-bzh_35147#9/48.0533/-2.3909
Vous qui résidez en Bretagne, vous pouvez via ce blog, vous porter candidat(e) pour une analyse recherchant le glyphosate dans votre urine. Et porter plainte si vous le souhaitez.
https://pig.log.bzh/?fbclid=IwAR2TUQEx34cN-qLmXoXp-QMbXdG3MZk4xFzc5_dMXkwp25Ypx_7dtqgfSM0
Au delà de nos frontières, mêmes constatations, 99,6 % des Allemands ont du glyphosate dans leurs urines !!!
- Fred
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Re: Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
Lun 19 Nov - 19:08
- Fred
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Re: Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
Mar 20 Nov - 14:38
And the winner is… : Découvrez les cartes de vente de pesticides en France et les lauréats des « Glyph’Awards »
Générations Futures – en partenariat avec le Parisien – rend publiques ce jour les cartes de France, détaillées et exclusives, des ventes de pesticides par département et par catégorie de pesticides. Notre association profite de la publication de ces données pour remettre les « Glyph’Awards » d’or, d’argent et de bronze ainsi que leurs accessits aux départements qui arrivent en tête du classement pour les ventes de glyphosate!
De ces données nous avons déduit les quantités de matières actives vendues dans chaque département en moulinant longuement ces informations.
Cartes
Aujourd’hui grâce à ce travail nous pouvons vous proposer différentes cartes de France de la répartition des ventes des pesticides présentant de manière synthétique et visuelle ces informations.
Les cartes : https://www.generations-futures.fr/cartes
Glyph’Awards
Carte Pdf : https://www.generations-futures.fr/wp-content/uploads/2018/11/dp201178_cartes_pesticidesv2.pdf
Générations Futures – en partenariat avec le Parisien – rend publiques ce jour les cartes de France, détaillées et exclusives, des ventes de pesticides par département et par catégorie de pesticides. Notre association profite de la publication de ces données pour remettre les « Glyph’Awards » d’or, d’argent et de bronze ainsi que leurs accessits aux départements qui arrivent en tête du classement pour les ventes de glyphosate!
De ces données nous avons déduit les quantités de matières actives vendues dans chaque département en moulinant longuement ces informations.
Cartes
Aujourd’hui grâce à ce travail nous pouvons vous proposer différentes cartes de France de la répartition des ventes des pesticides présentant de manière synthétique et visuelle ces informations.
Les cartes : https://www.generations-futures.fr/cartes
Glyph’Awards
Carte Pdf : https://www.generations-futures.fr/wp-content/uploads/2018/11/dp201178_cartes_pesticidesv2.pdf
- louix
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Re: Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
Mar 20 Nov - 18:46
Extrait : Mais dans certains départements, c’est en quantités… carrément astronomiques ! C’est le cas dans l’Aube, terre à la fois de grandes cultures et de vignes pour le champagne (3.276 tonnes vendues en 2017). Derrière apparaissent dans le classement les départements viticoles : la Marne voisine (2.804 t), productrice de vignes pour le champagne au nord-est ; la Gironde (vin de Bordeaux) à l’ouest (3.154 t) ; l’Hérault, le Gard et le Vaucluse au sud, qui sont aussi des terres d’arboriculture. Au nord, on retrouve enfin les départements de grandes cultures : Somme (2.050 t), Pas-de-Calais, Aisne.
Ils se gavent de glyphosate
Champion toutes catégories, le Vaucluse, qui achète 1,25 kg de glyphosate par hectare de surface agricole.
""Nous avons décidé de 'récompenser' ironiquement les départements les plus accros à cet herbicide le plus vendu au monde”, indique le communiqué de Générations Futures."
Le Vaucluse écope du "Glyph’Award" d’or, suivi par la Réunion et la Martinique, déjà ravagée par le chlordécone, la Guadeloupe et le Tarn et Garonne (arboriculture).
Source : https://www.nouvelobs.com/planete/20181119.OBS5675/peur-du-glyphosate-les-departements-et-les-vins-a-eviter.html?fbclid=IwAR0nPX2ExDFZjxlZNMbUXZ2zNmQBlJDkrEORHtlY-M2mbtQZYI44lLgUOaM
Ils se gavent de glyphosate
Champion toutes catégories, le Vaucluse, qui achète 1,25 kg de glyphosate par hectare de surface agricole.
""Nous avons décidé de 'récompenser' ironiquement les départements les plus accros à cet herbicide le plus vendu au monde”, indique le communiqué de Générations Futures."
Le Vaucluse écope du "Glyph’Award" d’or, suivi par la Réunion et la Martinique, déjà ravagée par le chlordécone, la Guadeloupe et le Tarn et Garonne (arboriculture).
Source : https://www.nouvelobs.com/planete/20181119.OBS5675/peur-du-glyphosate-les-departements-et-les-vins-a-eviter.html?fbclid=IwAR0nPX2ExDFZjxlZNMbUXZ2zNmQBlJDkrEORHtlY-M2mbtQZYI44lLgUOaM
Re: Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
Jeu 29 Nov - 11:43
- Fred
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Association DIsclose
Mar 11 Déc - 14:40
Dans la soirée du 7 décembre, à la salle polyvalente de Pommeret, l’association Disclose avec son référent local André Ollivro a organisé une soirée-conférence sur le thème « Aider et défendre les victimes de pesticides ». Après un repas bio, préparé par les Voisins de Panier ; Serge Le Quéau de l’Union syndicale solidaire a animé sur les témoignages d’ex-salariés de Triskalia, d’agriculteurs, de riverains victimes de pesticides. André Ollivro, de Halte aux marées vertes, a apporté les témoignages de famille victime de l’H2S des marées vertes.
En deuxième partie de conférence, Me François Lafforgue a souligné les droits de défense des victimes devant les tribunaux. Inès Leraud, Radio France, membre de Disclose, et Geffroy Livoisi, journaliste pour France 2 et Médiapart, co-fondateur de l’association, racontent leurs enquêtes. Ils expliquent les raisons pour lesquelles ils s’engagent dans un nouveau média d’investigation à but non-lucratif, financé par le don et s’appuyant sur les citoyens pour enquêter.
« Le but de notre intervention est d’aider les victimes à témoigner et dire la vérité sur certaines pratiques de l’agriculture intensive hors-sol et de pouvoir les défendre devant les tribunaux », a conclu André Ollivro.
Source : https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/pommeret/disclose-aider-et-defendre-les-victimes-de-pesticides-10-12-2018-12157165.php?share_auth=3b8e42e0db8baac4e6824d405f9b2248&fbclid=IwAR1Lq6lNAo0bBbQsw8ln-l_XD9PX9h78W63apPbUGawQg_6r8UPC9HQR8Fg#C55WigYpk23dhcID.01
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Les enquête de Disclose ont vocation « à occasionner un impact social tangible » autour de grandes thématiques comme la délinquance financière, les crimes environnementaux ou l’agroalimentaire.
Des journalistes français ont lancé mardi Disclose, un nouveau média d’investigation à but non lucratif, qui compte notamment sur des mécènes pour financer ses enquêtes.
Son objectif affiché ? « Révéler les abus de pouvoir qui contreviennent à l’intérêt général », expliquent ses fondateurs dans leur manifeste, s’inspirant des Américains de ProPublica ou du site allemand Correctiv.
Disclose l'information est un bien publique
https://twitter.com/twitter/statuses/1059718089909112832
Les enquête de Disclose ont vocation « à occasionner un impact social tangible » autour de grandes thématiques comme la délinquance financière, les crimes environnementaux ou l’agroalimentaire.
Des journalistes français ont lancé mardi Disclose, un nouveau média d’investigation à but non lucratif, qui compte notamment sur des mécènes pour financer ses enquêtes.
Son objectif affiché ? « Révéler les abus de pouvoir qui contreviennent à l’intérêt général », expliquent ses fondateurs dans leur manifeste, s’inspirant des Américains de ProPublica ou du site allemand Correctiv.
Les enquêtes de l’association seront publiées à l’écrit, en audio et en vidéo sur le site de Disclose mais aussi chez ses partenaires Mediapart, Konbini, Rue89 à Bordeaux, Lyon et Strasbourg, sur le site Marsactu, et par la cellule investigation de Radio France.
Fondé par des collaborateurs de Marianne, Mediapart, ou RFI, Disclose s’est doté d’un comité éditorial, composé d’une quinzaine de journalistes réputés, qui décidera des enquêtes à lancer.
La déprogrammation d’une enquête par Canal + à l’origine du média
Un des cofondateurs, Geoffrey Livolsi, dit avoir eu l’idée de ce média indépendant quand son enquête qui dénonçait un système d’évasion fiscale au sein d’une filiale du Crédit Mutuel a été déprogrammée par Canal +.
Une fois les enquêtes publiées, Disclose veut aussi proposer à ses lecteurs de « transformer l’indignation en action citoyenne », notamment via des actions juridiques.
Pour se financer, l’association compte sur des mécènes, comme des fondations américaines, qui ne pourront pas « influencer le contenu éditorial », soulignent les fondateurs.
BD-reportages, livres de photographie, documentaires…
L’association va également publier à terme des BD-reportages, des livres de photographie, et vendre des documentaires. Par ailleurs, Disclose lance mardi une collecte de fonds auprès de ses futurs lecteurs, qui pourront proposer des sujets et seront associés aux enquêtes.
Une enquête de trois mois revient à 100 000 euros en moyenne, soulignent ses fondateurs, et un documentaire de 9 mois à 300 000 euros.
L’association s’engage à publier tous les ans ses comptes ainsi qu’un rapport d’activité et d’impact. Un conseil d’administration, où siègent notamment des avocats et l’économiste Julia Cagé, contrôle la gestion de l’association.
- Fred
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Pesticides : qui doit faire la preuve ?
Mar 11 Déc - 15:13
« C'est aux scientifiques de faire la preuve ou non qu'il y a des conséquences à l'usage des pesticides ou pas », a assuré le ministre lors d'un entretien à l'antenne de la radio RTL. « Il y a peut-être des soupçons, mais il n'y a aucune preuve scientifique », et notamment « sur la question des bébés sans bras il faut que la science fasse son travail », a-t-il ajouté. « Je suis là pour appliquer le programme du président, dans ce quinquennat nous connaîtrons la fin du glyphosate », a indiqué M. Guillaume.
Source : https://www.lepoint.fr/environnement/didier-guillaume-demande-des-preuves-de-la-dangerosite-des-pesticides-19-10-2018-2264143_1927.php
Réponse au ministre sur la dangerosité des pesticides :
"Si l’on s’en tient à la loi, ce n’est pas aux scientifiques d’apporter la preuve de la toxicité des pesticides, mais bien aux industriels de démontrer l’absence de nocivité de leurs produits. De plus, cette preuve devrait être faite avant leur mise sur le marché et validée par des organismes indépendants certifiés comme c’est le cas pour les médicaments qui, pour être commercialisés, doivent avoir reçu une AMM (Autorisation de mise sur le marché)."
Dans le cas des excès d’agénésies transverses des membres supérieurs, rien ne permet actuellement d’infirmer que les pesticides n’en soient pas la cause. La question était seulement de savoir s’il fallait chercher plus loin ou non ? Nous le croyons, et nous pensons surtout qu’un travail d’analyse épidémiologique et d’exposition doit être réalisé sans tarder .
Nous prenons acte des récents propos de la ministre de la santé mais nous nous étonnons des délais considérables existant entre les alertes aux services concernés et les investigations, les signalements dans l’Ain datant de 2010 ! Ces alertes et les investigations qui en résultent devraient être portées à la connaissance du public sans attendre plusieurs années, le temps finissant par effacer les possibles éléments de preuve !
Un lien fort
Concernant les effets toxiques des pesticides, les scientifiques accumulent les preuves depuis de nombreuses années, à tel point qu’il n’est plus nécessaire d’invoquer le principe de précaution mais celui de prévention. Les études s’accumulent, les consensus également.
Le dernier rapport d’expertise collective de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) confirme un lien fort entre l’exposition aux pesticides et le développement de nombreux cancers chez les professionnels qui les manipulent tels que le lymphome non hodgkinien, le myélome multiple et le cancer de la prostate. Les maladies neurodégénératives sont également corrélées à cette exposition, preuve en est que la maladie de Parkinson est désormais reconnue comme maladie professionnelle chez les agriculteurs.
Cette même synthèse de l’Inserm rappelle que l’exposition aux pesticides pendant la grossesse majore fortement le risque de leucémies, de tumeurs cérébrales, de malformations et de troubles du développement cérébral chez l’enfant. L’exposition de l’enfant en bas âge – par l’usage d’insecticides domestiques ou parce que l’habitat est proche de zones
régulièrement traitées – augmente également le risque de leucémie et de troubles du développement cérébral.
"Monsieur le ministre, puisque vous semblez douter des nombreuses études ayant démontré la responsabilité des pesticides dans de nombreux cancers, de maladies neurodégénératives et neurodéveloppementales, allergiques, ainsi que malformatives, nous nous engageons à vous aider en vous envoyant une étude scientifique par mois jusqu’à la fin de votre mandat. Nous vous demanderons également – au nom des menaces qui pèsent tant sur l’environnement que sur la santé humaine – de respecter le principe de précaution et de placer l’intérêt public – la recherche mais aussi la santé – avant celui des industriels."
A télécharger ici : https://sendeyo.com/show/ff1ae9e2da
Source : https://www.lepoint.fr/environnement/didier-guillaume-demande-des-preuves-de-la-dangerosite-des-pesticides-19-10-2018-2264143_1927.php
Réponse au ministre sur la dangerosité des pesticides :
"Si l’on s’en tient à la loi, ce n’est pas aux scientifiques d’apporter la preuve de la toxicité des pesticides, mais bien aux industriels de démontrer l’absence de nocivité de leurs produits. De plus, cette preuve devrait être faite avant leur mise sur le marché et validée par des organismes indépendants certifiés comme c’est le cas pour les médicaments qui, pour être commercialisés, doivent avoir reçu une AMM (Autorisation de mise sur le marché)."
Dans le cas des excès d’agénésies transverses des membres supérieurs, rien ne permet actuellement d’infirmer que les pesticides n’en soient pas la cause. La question était seulement de savoir s’il fallait chercher plus loin ou non ? Nous le croyons, et nous pensons surtout qu’un travail d’analyse épidémiologique et d’exposition doit être réalisé sans tarder .
Nous prenons acte des récents propos de la ministre de la santé mais nous nous étonnons des délais considérables existant entre les alertes aux services concernés et les investigations, les signalements dans l’Ain datant de 2010 ! Ces alertes et les investigations qui en résultent devraient être portées à la connaissance du public sans attendre plusieurs années, le temps finissant par effacer les possibles éléments de preuve !
Un lien fort
Concernant les effets toxiques des pesticides, les scientifiques accumulent les preuves depuis de nombreuses années, à tel point qu’il n’est plus nécessaire d’invoquer le principe de précaution mais celui de prévention. Les études s’accumulent, les consensus également.
Le dernier rapport d’expertise collective de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) confirme un lien fort entre l’exposition aux pesticides et le développement de nombreux cancers chez les professionnels qui les manipulent tels que le lymphome non hodgkinien, le myélome multiple et le cancer de la prostate. Les maladies neurodégénératives sont également corrélées à cette exposition, preuve en est que la maladie de Parkinson est désormais reconnue comme maladie professionnelle chez les agriculteurs.
Cette même synthèse de l’Inserm rappelle que l’exposition aux pesticides pendant la grossesse majore fortement le risque de leucémies, de tumeurs cérébrales, de malformations et de troubles du développement cérébral chez l’enfant. L’exposition de l’enfant en bas âge – par l’usage d’insecticides domestiques ou parce que l’habitat est proche de zones
régulièrement traitées – augmente également le risque de leucémie et de troubles du développement cérébral.
"Monsieur le ministre, puisque vous semblez douter des nombreuses études ayant démontré la responsabilité des pesticides dans de nombreux cancers, de maladies neurodégénératives et neurodéveloppementales, allergiques, ainsi que malformatives, nous nous engageons à vous aider en vous envoyant une étude scientifique par mois jusqu’à la fin de votre mandat. Nous vous demanderons également – au nom des menaces qui pèsent tant sur l’environnement que sur la santé humaine – de respecter le principe de précaution et de placer l’intérêt public – la recherche mais aussi la santé – avant celui des industriels."
A télécharger ici : https://sendeyo.com/show/ff1ae9e2da
- louix
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Re: Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
Lun 17 Déc - 14:00
Round-up Etudes du professeur Séralini
Ven 21 Déc - 4:53
Plus d'info sur les études et son actualité 21.12.2018 : https://reporterre.net/A-nouveau-attaque-le-professeur-Seralini-repond-a-ses-detracteurs?var_mode=calcul&fbclid=IwAR2infirJ67Ya9HWo3rn1syzmlHFz64hSzUnFhdTVJKmI0za6NzQqUYaDX4
- louix
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Re: Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
Mar 1 Jan - 20:35
- Fred
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Re: Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
Ven 4 Jan - 21:18
A guérande, ils ont bravé le froid !
https://www.presquilegazette.net/presquilegazette-net-pages/environnement/nous-voulons-des-coquelicots-pas-des-pesticides.html?fbclid=IwAR2-ourm8M-vxh0q_H3VZYcyf26no0L-1yhPlGbUzE3iQYyCu26b1kxcDkk#X2tdIjHzq6Biy9Ad.01
A saint Nazaire, aussi !
tout comme à la Roche bernard
https://www.presquilegazette.net/presquilegazette-net-pages/environnement/nous-voulons-des-coquelicots-pas-des-pesticides.html?fbclid=IwAR2-ourm8M-vxh0q_H3VZYcyf26no0L-1yhPlGbUzE3iQYyCu26b1kxcDkk#X2tdIjHzq6Biy9Ad.01
A saint Nazaire, aussi !
tout comme à la Roche bernard
- Fred
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Re: Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
Mar 8 Jan - 8:04
- Mila
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Re: Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
Lun 14 Jan - 9:26
Nos enfants appartiennent à la génération pesticides
Crédits : Vincent Desailly
Sasha, fils unique, vit à Paris avec son père et sa mère dans un quartier très urbain (10e arrondissement). Il va au parc tous les soirs. Il déjeune à la cantine et, chez lui, aime tout ce que l'on met dans son assiette. C'est très souvent bio. Il va de temps à autre à la campagne, près de champs agricoles. Sa mère est responsable de la production à Marie Claire.
Niveau d'exposition "alerte" : furanacrylic acid (aucune information). Niveau d'exposition fort : 10 molécules. Niveau d'exposition faible : 40 molécules. Métaux lourds : titane, lanthane.
La réaction de Sarah, sa mère : "J'ai angoissé quand j'ai reçu ses analyses : aucune info sur la molécule alerte (furanacrylic acid) ; je ne peux donc pas agir. En revanche, j'ai supprimé son bracelet anti-moustique (picaridine) et réduit sa consommation de pommes de terre (quinacetol). Il faut que l'on soit plus vigilant sur la fumée de cigarette (son père et moi fumons) et sur les émanations des barbecues (acrylamide), c'est la saison. Je ne suis pas une militante écolo, mais j'ai accepté pour protéger les enfants."
Isaure, 13 ans : contaminée par 40 molécules à risque
Crédits : Vincent Desailly
Isaure vit à Paris avec son père, sa mère et son frère aîné. Elle déjeune à la maison, et souvent à l'extérieur avec ses amies. Elle ne consomme pas bio. Mais varié, sans aliment interdit. Les meilleurs produits et la junk food. Elle adore les fruits, les parfums et les cosmétiques. Elle a un chat. Elle pratique le judo et la natation. Et part régulièrement dans la campagne en Auvergne. Sa mère est directrice de la rédaction.
Niveau d'exposition "alerte" : pyrocatéchol.
Niveau d'exposition fort : 8 molécules.
Niveau d'exposition faible : 31 molécules.
Métaux lourds : uranium naturel U238.
La réaction de Marianne, sa mère : "Elle adore faire des soirées masques de beauté avec ses amies et se parfumer (pyrocatéchol et celestolide). Elle aime beaucoup les fruits rouges (morin), elle dort avec le chat (diamfénétide) et, comme nous, respire l'air pollué de notre quartier embouteillé (grotan OX). Et touche nos céramiques anciennes (uranium naturel). J'étais curieuse de savoir ce que ma fille a comme substances dans le corps. Je me doutais qu'elle était excessive avec les parfums et certains cosmétiques. Ce test va m'aider à lui en faire prendre conscience. Et cette enquête va toutes nous aider à moduler avec raison notre mode de vie."
Octave, 5 ans : contaminé par 62 molécules à risque
Crédits : Vincent Desailly
Octave vit à Boulogne-Billancourt avec sa mère et sa grande sœur, Victoria. Il déjeune à la cantine. Chez lui, l'alimentation est variée, bio, jamais industrielle. Il adore les fraises. Il va parfois à la campagne et joue dans les parcs de la ville. Il a un chat. Son père est rédacteur en chef culture.
Niveau d'exposition "alerte" : diethylcarbamazine, piperonyl butoxide, oxabetrinil, desmédiphame.
Niveau d'exposition fort : 13 molécules.
Niveau d'exposition faible : 45 molécules.
Métaux lourds : étain, antimoine.
La réaction d'Alexandra, sa mère : "Notre chat n'est pas vermifugé, Octave a dû être en contact avec ceux de ses amis (diethylcarbamazine et pexantel). Il mange du maïs (oxabetrinil) et adore les fraises (desmédiphame). Je vais faire attention. Il a des traitements anti-poux et dort avec un bracelet anti-moustique (ethyl N-acetyl N-butyl B-ala-ninate) à côté de son lit, je l'ai jeté. Il a des jouets et des meubles en bois (bentaluron), j'avoue ne pas y avoir réfléchi. Je ne suis pas militante écolo, mais je vais être plus vigilante.
Marty, 18 ans : contaminé par 52 molécules à risque
Crédits : Vincent Desailly
Marty, fils unique, vit à Paris avec son père et sa mère. Il a toujours déjeuné à la cantine. Chez lui, les repas sont bios et variés. Il aime beaucoup le riz, la viande rouge, le poisson et les fruits de mer. Il consomme un peu d'alcool, fume occasionnellement et avoue manger moins sainement avec ses amis. Il pratique le badminton. Sa mère est rédactrice en chef adjointe société.
Niveau d'exposition "alerte" : diazinon, metolcarb.
Niveau d'exposition fort : 11 molécules.
Niveau d'exposition faible : 39 molécules.
Métaux lourds : étain, thallium.
La réaction de Catherine, sa mère : "Le choc a été de découvrir deux pesticides en alerte (diazinon et metolcarb), dont un, interdit en France, dans notre riz bio importé d'Asie. Je l'ai jeté. Plusieurs pesticides ont été dépistés, dont un destiné au bétail (rubijervine) ; Marty consomme pas mal de viande rouge (pas bio). Un autre (propamocarb), sourcé dans le gazon, les fraises et les tomates, des fruits qu'il aime. J'ai inspecté sa salle de bain pour enlever quelques molécules suspectes (pyrocatéchol et butylparaben) dans les cosmétiques et les parfums. Ecologiste dans l'âme, son père a lui aussi fait le test ToxSeek pour être encore plus vigilant."
Marpessa, 12 ans : contaminée par 57 molécules à risque
Crédits : Vincent Desailly
Marpessa, fille unique, vit à Paris avec son père et sa mère. Elle déjeune à la cantine. Chez elle, tout est à 95 % bio. Elle adore la viande et déteste le poisson. Elle va rarement à la campagne, mais fréquente le parc de la place des Vosges (4e arrondissement), proche de son collège. Elle aime les vernis à ongles et les correcteurs de teint. Elle pratique le dessin. Sa mère est directrice de la photographie.
Niveau d'exposition "alerte" : diazinon, metolcarb.
Niveau d'exposition fort : 10 molécules.
Niveau d'exposition faible : 45 molécules.
Métaux lourds : tellure, lanthane, uranium naturel U238.
La réaction de Maria, sa mère : "Je suis choquée de voir que le riz bio, le même que celui que consomme Marty, contient deux pesticides (diazinon et metolcarb), dont un est interdit en France. Dans ces analyses, ma seule piste est l'obus qui lui sert de vase (uranium naturel). On n'utilise pas d'anti-moustique (alléthrine II). Je pense aux bonbons et au chocolat pour l'agent aromatiseur (théobromine), mais je n'ai aucune idée en ce qui concerne les traces de médicaments (gemfibrozil et émétine) : elle n'en prend aucun. J'avoue que ces analyses perturbent mes convictions bios. Mais je ne regrette pas, cela fait réfléchir et me donne envie de m'engager s'il le faut."
Violette, 8 ans : contaminée par 48 molécules à risque
Crédits : Vincent Desailly
Violette, benjamine d'une fratrie de quatre enfants, vit à Paris avec sa mère et son père. Elle déjeune à la cantine scolaire une fois par semaine. Chez elle, les repas sont variés, avec des légumes et des fruits souvent bios, du poisson (une fois) et de la viande (quatre fois par semaine). Tous les week-ends, elle va à la campagne, chez ses grands-parents, qui cultivent leur potager. Sa mère est rédactrice digital.
Niveau d'exposition "alerte" : icaridine (insectifuge).
Niveau d'exposition fort : 8 molécules.
Niveau d'exposition faible : 39 molécules.
Métaux lourds : étain, uranium naturel U238.
La réaction de Désirée, sa mère : "Je lui ai tout de suite retiré son bracelet anti-moustique (icaridine), elle dormait avec ! Comme le démêlant pour les cheveux, qui contient du butyl paraben. L'anti-poux aussi, jeté. L'anti-limaces (métaldéhyde), je pense aux potagers de ses grands-parents. L'uranium naturel, c'est probablement la céramique, son hobby. Au départ, j'ai flippé. Je n'ai pas les moyens de nourrir mes quatre enfants exclusivement en bio. Ni de repeindre tout l'appartement avec des pigments naturels. On n'est pas des militants écolos, mais cette démarche nous rend plus vigilants."
1generations-futures.fr. 2Publiée dans Le Monde du 6 novembre 2017. 3Coût : à partir de 190 €, résultats sous vingt jours, toxseek.fr.
Source : https://www.marieclaire.fr/test-cheveux-polluants-toxiques-enfants-marie-claire,1278845.asp?fbclid=IwAR3B7QYvq-PUwOpr4r5KU8ZF2yVia7P7m6iWkblWYMBeFtQuaDs8HvHTdqE
Crédits : Vincent Desailly
Sasha, fils unique, vit à Paris avec son père et sa mère dans un quartier très urbain (10e arrondissement). Il va au parc tous les soirs. Il déjeune à la cantine et, chez lui, aime tout ce que l'on met dans son assiette. C'est très souvent bio. Il va de temps à autre à la campagne, près de champs agricoles. Sa mère est responsable de la production à Marie Claire.
Niveau d'exposition "alerte" : furanacrylic acid (aucune information). Niveau d'exposition fort : 10 molécules. Niveau d'exposition faible : 40 molécules. Métaux lourds : titane, lanthane.
La réaction de Sarah, sa mère : "J'ai angoissé quand j'ai reçu ses analyses : aucune info sur la molécule alerte (furanacrylic acid) ; je ne peux donc pas agir. En revanche, j'ai supprimé son bracelet anti-moustique (picaridine) et réduit sa consommation de pommes de terre (quinacetol). Il faut que l'on soit plus vigilant sur la fumée de cigarette (son père et moi fumons) et sur les émanations des barbecues (acrylamide), c'est la saison. Je ne suis pas une militante écolo, mais j'ai accepté pour protéger les enfants."
Isaure, 13 ans : contaminée par 40 molécules à risque
Crédits : Vincent Desailly
Isaure vit à Paris avec son père, sa mère et son frère aîné. Elle déjeune à la maison, et souvent à l'extérieur avec ses amies. Elle ne consomme pas bio. Mais varié, sans aliment interdit. Les meilleurs produits et la junk food. Elle adore les fruits, les parfums et les cosmétiques. Elle a un chat. Elle pratique le judo et la natation. Et part régulièrement dans la campagne en Auvergne. Sa mère est directrice de la rédaction.
Niveau d'exposition "alerte" : pyrocatéchol.
Niveau d'exposition fort : 8 molécules.
Niveau d'exposition faible : 31 molécules.
Métaux lourds : uranium naturel U238.
La réaction de Marianne, sa mère : "Elle adore faire des soirées masques de beauté avec ses amies et se parfumer (pyrocatéchol et celestolide). Elle aime beaucoup les fruits rouges (morin), elle dort avec le chat (diamfénétide) et, comme nous, respire l'air pollué de notre quartier embouteillé (grotan OX). Et touche nos céramiques anciennes (uranium naturel). J'étais curieuse de savoir ce que ma fille a comme substances dans le corps. Je me doutais qu'elle était excessive avec les parfums et certains cosmétiques. Ce test va m'aider à lui en faire prendre conscience. Et cette enquête va toutes nous aider à moduler avec raison notre mode de vie."
Octave, 5 ans : contaminé par 62 molécules à risque
Crédits : Vincent Desailly
Octave vit à Boulogne-Billancourt avec sa mère et sa grande sœur, Victoria. Il déjeune à la cantine. Chez lui, l'alimentation est variée, bio, jamais industrielle. Il adore les fraises. Il va parfois à la campagne et joue dans les parcs de la ville. Il a un chat. Son père est rédacteur en chef culture.
Niveau d'exposition "alerte" : diethylcarbamazine, piperonyl butoxide, oxabetrinil, desmédiphame.
Niveau d'exposition fort : 13 molécules.
Niveau d'exposition faible : 45 molécules.
Métaux lourds : étain, antimoine.
La réaction d'Alexandra, sa mère : "Notre chat n'est pas vermifugé, Octave a dû être en contact avec ceux de ses amis (diethylcarbamazine et pexantel). Il mange du maïs (oxabetrinil) et adore les fraises (desmédiphame). Je vais faire attention. Il a des traitements anti-poux et dort avec un bracelet anti-moustique (ethyl N-acetyl N-butyl B-ala-ninate) à côté de son lit, je l'ai jeté. Il a des jouets et des meubles en bois (bentaluron), j'avoue ne pas y avoir réfléchi. Je ne suis pas militante écolo, mais je vais être plus vigilante.
Marty, 18 ans : contaminé par 52 molécules à risque
Crédits : Vincent Desailly
Marty, fils unique, vit à Paris avec son père et sa mère. Il a toujours déjeuné à la cantine. Chez lui, les repas sont bios et variés. Il aime beaucoup le riz, la viande rouge, le poisson et les fruits de mer. Il consomme un peu d'alcool, fume occasionnellement et avoue manger moins sainement avec ses amis. Il pratique le badminton. Sa mère est rédactrice en chef adjointe société.
Niveau d'exposition "alerte" : diazinon, metolcarb.
Niveau d'exposition fort : 11 molécules.
Niveau d'exposition faible : 39 molécules.
Métaux lourds : étain, thallium.
La réaction de Catherine, sa mère : "Le choc a été de découvrir deux pesticides en alerte (diazinon et metolcarb), dont un, interdit en France, dans notre riz bio importé d'Asie. Je l'ai jeté. Plusieurs pesticides ont été dépistés, dont un destiné au bétail (rubijervine) ; Marty consomme pas mal de viande rouge (pas bio). Un autre (propamocarb), sourcé dans le gazon, les fraises et les tomates, des fruits qu'il aime. J'ai inspecté sa salle de bain pour enlever quelques molécules suspectes (pyrocatéchol et butylparaben) dans les cosmétiques et les parfums. Ecologiste dans l'âme, son père a lui aussi fait le test ToxSeek pour être encore plus vigilant."
Marpessa, 12 ans : contaminée par 57 molécules à risque
Crédits : Vincent Desailly
Marpessa, fille unique, vit à Paris avec son père et sa mère. Elle déjeune à la cantine. Chez elle, tout est à 95 % bio. Elle adore la viande et déteste le poisson. Elle va rarement à la campagne, mais fréquente le parc de la place des Vosges (4e arrondissement), proche de son collège. Elle aime les vernis à ongles et les correcteurs de teint. Elle pratique le dessin. Sa mère est directrice de la photographie.
Niveau d'exposition "alerte" : diazinon, metolcarb.
Niveau d'exposition fort : 10 molécules.
Niveau d'exposition faible : 45 molécules.
Métaux lourds : tellure, lanthane, uranium naturel U238.
La réaction de Maria, sa mère : "Je suis choquée de voir que le riz bio, le même que celui que consomme Marty, contient deux pesticides (diazinon et metolcarb), dont un est interdit en France. Dans ces analyses, ma seule piste est l'obus qui lui sert de vase (uranium naturel). On n'utilise pas d'anti-moustique (alléthrine II). Je pense aux bonbons et au chocolat pour l'agent aromatiseur (théobromine), mais je n'ai aucune idée en ce qui concerne les traces de médicaments (gemfibrozil et émétine) : elle n'en prend aucun. J'avoue que ces analyses perturbent mes convictions bios. Mais je ne regrette pas, cela fait réfléchir et me donne envie de m'engager s'il le faut."
Violette, 8 ans : contaminée par 48 molécules à risque
Crédits : Vincent Desailly
Violette, benjamine d'une fratrie de quatre enfants, vit à Paris avec sa mère et son père. Elle déjeune à la cantine scolaire une fois par semaine. Chez elle, les repas sont variés, avec des légumes et des fruits souvent bios, du poisson (une fois) et de la viande (quatre fois par semaine). Tous les week-ends, elle va à la campagne, chez ses grands-parents, qui cultivent leur potager. Sa mère est rédactrice digital.
Niveau d'exposition "alerte" : icaridine (insectifuge).
Niveau d'exposition fort : 8 molécules.
Niveau d'exposition faible : 39 molécules.
Métaux lourds : étain, uranium naturel U238.
La réaction de Désirée, sa mère : "Je lui ai tout de suite retiré son bracelet anti-moustique (icaridine), elle dormait avec ! Comme le démêlant pour les cheveux, qui contient du butyl paraben. L'anti-poux aussi, jeté. L'anti-limaces (métaldéhyde), je pense aux potagers de ses grands-parents. L'uranium naturel, c'est probablement la céramique, son hobby. Au départ, j'ai flippé. Je n'ai pas les moyens de nourrir mes quatre enfants exclusivement en bio. Ni de repeindre tout l'appartement avec des pigments naturels. On n'est pas des militants écolos, mais cette démarche nous rend plus vigilants."
1generations-futures.fr. 2Publiée dans Le Monde du 6 novembre 2017. 3Coût : à partir de 190 €, résultats sous vingt jours, toxseek.fr.
Source : https://www.marieclaire.fr/test-cheveux-polluants-toxiques-enfants-marie-claire,1278845.asp?fbclid=IwAR3B7QYvq-PUwOpr4r5KU8ZF2yVia7P7m6iWkblWYMBeFtQuaDs8HvHTdqE
- Mila
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Re: Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
Lun 14 Jan - 18:20
- Fred
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]Que pense votre député de l'interdiction du glyphosate ?
Ven 18 Jan - 14:15
Que pense votre député de l'interdiction du glyphosate ? Découvrez-le dans le moteur de recherche de france tv info
"Nous avons demandé aux 577 députés leur position concernant l'inscription dans la loi de l’interdiction du glyphosate et pourquoi la majorité d'entre eux n'avait pas pris part aux votes à l'Assemblée nationale."
A consulter ici : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/glyphosate/que-pense-votre-depute-de-l-interdiction-du-glyphosate-decouvrez-le-dans-notre-moteur-de-recherche_3147633.html?fbclid=IwAR1KMz2stiJnTY1o50v5izyGp6FNd78KHoB27eBZRdp2L0F-xuiDJPuoa5E
"Nous avons demandé aux 577 députés leur position concernant l'inscription dans la loi de l’interdiction du glyphosate et pourquoi la majorité d'entre eux n'avait pas pris part aux votes à l'Assemblée nationale."
A consulter ici : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/glyphosate/que-pense-votre-depute-de-l-interdiction-du-glyphosate-decouvrez-le-dans-notre-moteur-de-recherche_3147633.html?fbclid=IwAR1KMz2stiJnTY1o50v5izyGp6FNd78KHoB27eBZRdp2L0F-xuiDJPuoa5E
- Fred
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Re: Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
Lun 21 Jan - 8:57
Il était une fois l'histoire des pesticides et de monsanto
https://www.facebook.com/CharlieHebdoOfficiel/videos/476295746186092/
https://www.facebook.com/CharlieHebdoOfficiel/videos/476295746186092/
- isa
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Re: Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
Ven 25 Jan - 8:53
A la manière Greenpeace, les abeilles manifestent pour sauver les humains !
- Fred
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Re: Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
Lun 28 Jan - 12:38
- isa
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Riverains victimes des pesticides par générations futures
Mar 29 Jan - 17:35
Riverains victimes des pesticides par générations futures
https://fr.calameo.com/read/0055864152d2a52f76482
https://fr.calameo.com/read/0055864152d2a52f76482
- Fred
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Re: Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
Jeu 28 Fév - 20:37
- Fred
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Re: Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
Jeu 28 Fév - 20:39
Re: Le Mouvement "Nous voulons des coquelicots" & Cie
Dim 17 Mar - 16:26
Sans cesse, nos fleuves crachent dans les mers des poisons qui s’attaquent aux plus minuscules organismes. Sur la base de recherches récentes, des scientifiques sonnent l’alarme.
Rappelons pour commencer qu’il y a plus d’un million d’organismes mesurant moins d’un dixième de millimètre dans une seule goutte d’eau de mer. On peut distinguer le plancton végétal (phytoplancton) et le plancton animal (zooplancton), qui sont les deux premiers maillons de toutes les chaînes alimentaires marines. Le phytoplancton est aussi l’aliment de multiples espèces et, en premier lieu, du zooplancton. Son bon état conditionne l’équilibre des écosystèmes océaniques et de multiples activités économiques.
Milieux mouvants
Le phytoplancton se développe grâce à l’énergie lumineuse qui lui permet de transformer le dioxyde de carbone atmosphérique en produisant de l’oxygène. Les espèces qui sont dotées d’une enveloppe ou d’un squelette calcaire, fixent le carbone sous forme de carbonate de calcium. Le phytoplancton apporte donc une contribution majeure à la stabilisation du climat.
Les fleuves enrichissent les eaux côtières par l’apport d’éléments nutritifs, dont les déséquilibres et les excès peuvent provoquer de graves dysfonctionnements. Les algues vertes n’en sont que la partie la plus visible. Avec les nitrates et les phosphates, les eaux de ruissellement entraînent aussi des pesticides. On estime qu’en moyenne, 0,5 % des quantités appliquées se retrouvent dans les eaux côtières (soit environ 333 tonnes si on se réfère à la consommation nationale).
Herbicides, insecticides et fongicides sont représentés par une multitude de molécules dont les effets peuvent différer selon qu’elles sont à l’état pur ou en mélange, et selon le stade de développement des espèces planctoniques étudiées. De plus, en fonction des marées, de la pluie, des courants, la pollution diffuse change en permanence. On n’en a pas moins pu mettre en évidence la présence de nombreux produits toxiques sur le littoral (il y en avait 30 différents dans l’estuaire du Bélon il y a 15 ans…).
Petites doses, grands effets
Les expériences menées par les scientifiques de l’Ifremer ont mis en évidence un aspect capital du problème : la présence simultanée de plusieurs substances chimiques, même à de très faibles dilutions, rend le milieu impropre à la croissance des microalgues. Celles-ci ne sont pas seulement sensibles aux herbicides mais aussi aux fongicides et aux insecticides. De plus, les pesticides sont beaucoup plus toxiques dans les préparations commerciales qu’à l’état pur ; divers adjuvants provoquent « une amplification spectaculaire » des effets (jusqu’à 500 fois). L’efficacité agricole devient toxicité marine.
La composition du plancton évolue sous l’effet des pesticides, et quelques espèces résistantes à la pollution chronique tendent à prédominer. Or, elles peuvent s’avérer d’un intérêt alimentaire faible pour les espèces qui les consomment, et c’est toute la chaîne alimentaire qui est perturbée.
La situation est suffisamment inquiétante pour que les scientifiques concernés ne mâchent plus leurs mots. Les chercheurs qui signent la synthèse « Plancton marin et pesticides : quels liens ? » concluent en écrivant que « la prise de conscience de cet impact devrait inciter à revoir les exigences économiques ». Ils citent Éric Vindimian, grand spécialiste du risque environnemental et expert au ministère de l’Écologie : « C’est l’exigence écologique qui sera source de progrès, pas le compromis ».
https://www.letelegramme.fr/nature/ecosysteme-le-plancton-malade-des-pesticides-06-03-2019-12225139.php?fbclid=IwAR1wEU7N1Q7NPWGEuEh673WGkDHIirt11bNIBm0ulR0jYCTh75afCIIf_lw
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