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Mer 21 Nov - 14:02
Explorez les données des pesticides en eaux souterraines !

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Pesticides Un grand nombre de nappes souterraines sont aujourd’hui contaminées par des pesticides utilisés essentiellement en agriculture mais également par les jardiniers amateurs ou encore les gestionnaires de voies de communication.

Des réseaux de mesures et de contrôles surveillent l'évolution des concentrations des produits phytosanitaires dans les nappes d'eau souterraines en France. Cette surveillance des nappes est d'autant plus importante que certaines d'entres-elles sont utilisées pour la production d'eau potable. Cette data-visualisation vous permet d'appréhender les tendances des milliers de données recueillies chaque année par les stations de mesures.

La carte : https://www.data-pesticides.fr/?fbclid=IwAR2D971WpkhIWlITw6LYBPtzKH_KaFiLMlJjDjkkVOXZDkD4y0hrToHrzVg


Dernière édition par Admin le Mar 2 Avr - 11:49, édité 1 fois
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Mila
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Data Pesticides Empty Re: Data Pesticides

Lun 10 Déc - 11:03
Dans l'émission "Ramène ta science " on parle de pesticides dans l'air à proximité des champs cultivés...

- Grâce au soutien de la région, étude sur la pollution de l'air des zones péri-urbaines proches des champs cultivés
- Une enquête des riverains
- Molécules en suspension se fixe sur les particules présentes dans l'air (exemple avec les pollens...) entre mai et juillet
- Les agriculteurs conscient de la nuisance chez les autres...

Émission à écouter (2 min)-: https://www.francebleu.fr/emissions/ramene-ta-science/nord/des-pesticides-dans-l-air?fbclid=IwAR2X7J1GQCE9F2bJil4GNtXnV9fqSvAhcDmfKM-dTIKaVZqSuLKZ7ESUYCk
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Data Pesticides Empty Agriculture raisonnée : ce n’est PAS une alternative aux pesticides ! [

Jeu 13 Déc - 11:41
Agriculture raisonnée : ce n’est PAS une alternative aux pesticides !

L’agriculture raisonnée n’est ni plus ni moins qu’une forme d’agriculture conventionnelle chimiquement intensive mais…qui respecte la loi (stockage des pesticides dans un local fermé par exemple). Elle ne se fixe pas d’objectif de réduction des pesticides. Voici une fiche qui vous permettra de comprendre comment les lobbys sont arrivés à mettre sur le devant de la scène une agriculture chimique sous couvert d’alternative aux pesticides de synthèse.

L’assimilation de l’Agriculture Raisonnée à la production intégrée: un tour de passe - passe sémantique.

Data Pesticides Captur22


Communication en Pdf : https://www.generations-futures.fr/wp-content/uploads/2017/05/agriculture_raisonnee.pdf

Source : https://www.generations-futures.fr/publications/agriculture-raisonnee-nest-alternative-aux-pesticides/?fbclid=IwAR1SQ5YD1Pc-SAfygmEx341ywDHzjGppIHD_U-TnsVgir39l05M7mZsTLQQ
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louix
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Data Pesticides Empty Et si l’agriculture intensive coûtait plus qu’elle ne rapporte ?

Lun 17 Déc - 10:59
Et si l’agriculture intensive coûtait plus qu’elle ne rapporte ?

Décryptage. On a cru pouvoir mettre en place une agriculture à moindre coût. Il n’en est rien. Rechercher à tout prix à produire des aliments tout-venant conforte un modèle à bout de souffle qui pollue, met en danger les paysans et réduit la biodiversité.

L’agriculture intensive permet de faire baisser les prix, entend-on souvent. Eh bien, c’est faux. En plus de s’accaparer les terres, de comprimer les prix et donc les revenus des paysans, ce mode de production sature l’environnement de nitrates et de pesticides, détruit l’emploi et les campagnes pour le plus grand bénéfice des fonds d’investissement et des industries agroalimentaires. Décryptage de tous ces coûts cachés.

1. Pollution de l’eau, des sols… Un coût environnemental élevé

Qui dit production intensive dit pollution de l’eau et des sols. Les engrais azotés contribuent ainsi à 22 % des émissions d’ammoniac, les déjections animales et leur épandage à 75 %, rappelle l’Ademe. L’agriculture produit aussi 20 % des émissions de gaz à effet de serre. Selon le Commissariat général au développement durable (CGDD), les « externalités environnementales » (pollution de l’eau, de l’air, des sols ainsi que les gaz à effet de serre et les atteintes multiples à la biodiversité) représentent plusieurs milliards d’euros. La dépollution des eaux coûterait entre 220 millions et 510 millions d’euros. Sans compter les millions d’euros liés au ramassage des algues vertes ni les autres ravages sur la biodiversité. Le CGDD évoque par ailleurs « le coût des contentieux communautaires » liés aux directives sur la qualité de l’eau. « Le contentieux entre la France et l’Europe sur la pollution aux nitrates a été levé il y a quelques semaines, mais la France a juste modifié son texte du plan nitrate. Elle doit encore faire ses preuves. Et cela peut coûter très cher », prévient Cyrielle Denhartigh, spécialiste agriculture et changements climatiques au sein du Réseau Action Climat.

2. Une catastrophe écologique et sanitaire avérée

Les substances phytosanitaires (herbicides, insecticides, fongicides) ont également un impact sur notre santé. En 2013, une étude de l’Inserm a mis en évidence une quinzaine de pathologies (cancers, maladies neurologiques ou troubles de la reproduction) qui ont un lien présumé avec les pesticides. Mais ces derniers ne se limitent pas aux champs : en mangeant des aliments traités, les consommateurs se retrouvent exposés aux produits phytosanitaires… Autres risques sanitaires, pas forcément chiffrables : la concentration d’animaux dans les grandes exploitations entraîne une surconsommation médicamenteuse (antibiotique et anti-infectieux), qu’on retrouvera dans la viande et les déjections. « En matière de santé, les conséquences commencent à être chiffrées », précise Jean-Claude Bévillard, chargé des questions agricoles au sein de France Nature Environnement (FNE). Les engrais et les excréments des animaux forment un cocktail explosif, l’ammoniac, qui, associé à l’air déjà pollué de l’industrie, crée des particules fines particulièrement dangereuses pour la santé : 48 000 décès prématurés sont imputables chaque année à l’exposition aux particules fines en France !

3. L’industrialisation au mépris de l’emploi 

« Chaque fois qu’une ferme grossit, on perd de l’emploi. 20 fermes de 50 vaches, c’est plus de 40 emplois. Une ferme de 1 000 vaches, c’est quatre fois moins et une qualité de travail dégradée », lâche Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne, qui parle de « casse sociale ». « L’agrandissement des élevages est sous-tendu par une mécanisation et une robotisation à l’extrême qui a une conséquence sur l’emploi », insiste-t-il. « Si on prend l’exemple du lait, l’horizon actuel, c’est un emploi pour un million de litres de lait dans les fermes-usines, contre un emploi pour 250 000 litres en production classique », illustre le syndicaliste. « Le montage des holdings, dans le cas des fermes-usines, vient aussi court-circuiter les cotisations MSA, garantes de la solidarité entre paysans », précise Michel Limes, porte-parole de la Confédération paysanne de Corrèze. Et de souligner le risque, dans ce type d’exploitation XXL, que l’agriculture ne devienne un sous-produit d’activités plus lucratives, comme la production d’énergie.

4. Des consommateurs impactés par une pseudo-rentabilité

Produire toujours plus à grande échelle pour produire à moindre coût et proposer une alimentation bon marché. Tel est le credo du modèle intensif, qui s’appuie sur les intrants, la mécanisation et les aides publiques. « Ce discours est encore très ancré », estime Jean-Claude Bévillard. Sauf que, les objectifs résidant dans l’augmentation des volumes de production pour se positionner sur un marché mondial spéculatif, les cours peuvent varier du simple au double. Ainsi, le froid de ce début d’année en Espagne a détruit une large part des cultures de fruits et légumes. Résultat : l’ensemble des produits alimentaires en provenance d’Espagne ont vu leur prix augmenter. Et ce sont les consommateurs qui en font les frais. « Entre le prix payé au paysan et le prix dans les rayons, il y a une marge considérable », insiste Jean-Claude Bévillard. « Le contribuable est en devoir d’exiger des comptes, car il paye deux, voire trois fois : en tant que subventionneur, pour réparer les dégâts et quand il achète son produit », estime Laurent Pinatel. D’où la crainte que l’accord de libre-échange Tafta entre l’Europe et les États-Unis ne renforce cette logique du « produire toujours plus » ainsi que l’emprise des multinationales.

Source :  https://www.humanite.fr/et-si-lagriculture-intensive-coutait-plus-quelle-ne-rapporte-632602
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Mila
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Data Pesticides Empty Le big bang du conseil phyto

Mar 18 Déc - 23:45
Entre opportunité pour de nouveaux acteurs, inquiétudes légitimes pour d'autres, l'ordonnance actant la séparation de la vente et du conseil en matière de produits phytosanitaires va engendrer un big bang en matière de conseil aux agriculteurs. Au delà de l'objectif escompté de réduction de la consommation de produits phytos, le véritable enjeu de la mesure réside dans la capacité des acteurs à la reconception des systèmes agricoles.

Data Pesticides Fiches_traitement_phytosanitaire

Le Gouvernement veut une séparation opérationnelle stricte entre la vente et le conseil mais permet de garder quelques liens capitalistiques entre les organismes de vente et ceux de conseil. Ceux-ci devront avoir leurs propres salariés et une direction indépendante.

En revanche, ils pourront ne pas être complètement isolés des distributeurs puisque des liaisons capitalistiques encadrées restent possibles entre les organismes de conseil et ceux de vente. Les vendeurs de produits devront apporter les préconisations d’usage des produits prescrits par les organismes de conseil. Ceux-ci apporteront le conseil stratégique mais aussi la prescription adaptée aux besoins de l’année et de la saison.
Repenser le rôle de la distribution agricole

Il y a sans doute quatre conséquences probables de cette mesure qui sont très structurantes à moyen terme.

   le modèle économique des distributeurs agricoles va changer ;
   la vente directe d’intrants par internet va s’accélérer ;
   le monde du conseil aux agriculteurs dans son ensemble sera bousculé ;
   un nouvel équilibre des prix va progressivement s’établir
.


Mais la question centrale reste de savoir quel effet provoquera cette décision à moyen terme sur l’utilisation de produits phytosanitaires ?

Le nouveau contexte va fortement réduire les marges dégagées par la vente de produits phytos et donc obliger les coopératives d’appros et les négoces à revoir leur modèle économique. Toutes les entreprises le pourront-elles ? Ou va-t-on assister à une nouvelle série de fusions notamment pour les distributeurs très tournés sur l’amont dont l’excellence repose sur l’optimisation logistique et qui sont proches d’un groupement d’achat ? Les plus agiles s’orienteront peut-être davantage vers l’aval et la création de valeur ajoutée.

Elles auront la possibilité de construire sans doute en partenariat, des organismes de conseil, en y transférant une partie de leurs conseillers technico-commerciaux qui deviendront, après formation, de véritables conseillers. Elles seront sans doute amenées à restructurer leurs activités d’approvisionnement. En toute état de cause, pour faire ces choix, elles auront une question stratégique essentielle à se poser : comment dois-je voir stratégiquement mon métier ?

Le développement rapide des ventes d’intrants par internet

Le conseil étant assuré indépendamment de la vente, un des principaux freins à la distribution directe par internet va rapidement être levé. On peut donc imaginer un développement de ce canal de distribution sur lequel les grands opérateurs – grandes coopératives, Invivo, groupements de négociants, pour ne citer qu’eux -  vont sans doute se positionner rapidement. Dès lors qu’il y a désintermédiation, il faut s’interroger sur la stratégie des fournisseurs (engrais, semences, phytos). Vont-ils être tentés, comme ils le font dans de nombreux pays européens, de faire des offres en direct aux agriculteurs ?

Tout le conseil fortement bousculé à terme


Du côté du conseil, l’ordonnance permet aux distributeurs de garder des liens capitalistiques avec les organismes de conseil. Cela permettra aux entreprises d’y transférer des collaborateurs sans craindre un conflit d’intérêt. On peut dès lors entrevoir plusieurs scénarios opérationnels basés sur un essaimage à partir du distributeur, des partenariats entre distributeurs voire entre distributeurs et professionnels du conseil. Avec, évidemment, en parallèle une certaine augmentation du nombre des conseillers indépendants de type libéraux ou associatifs. Et pourquoi pas demain l’émergence de coopératives de conseil ?
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Deux forces convergentes vont bousculer le conseil agricole : le conseil technique, et la recherche de différenciation par de nouveaux services associés


Ne nous y trompons pas : deux forces convergentes vont bousculer le conseil agricole.

Le conseil technique, jusqu’à présent faussement gratuit car inclus dans le prix de vente du produit, va acquérir une valeur marchande, un prix « normal ». Cela va ouvrir le jeu de la concurrence car certains organismes de conseil qui ne faisaient pas de conseil en cultures pourront s’y lancer (conseil élevage, centre de gestion, etc.). Les groupes de développement GDA, Ceta, chambres d’agriculture y verront également une opportunité.

D’un autre côté, les organismes de conseil créés à partir des distributeurs ne vont pas se limiter aux conseils phytos. Pour des raisons de plan de charge mais aussi grâce au professionnalisme de conseil qu’ils vont acquérir, ils couvriront rapidement tous les champs du conseil technique végétal (engrais, semences) puis animal. Naturellement, ils interviendront sur le système de production, ce qui est indispensable pour la transition agroécologique et, très vite, sur la dimension économique puis stratégique.

Cela sera possible s’ils constituent des équipes transdisciplinaires, avec un management du conseil très professionnel. On entrevoit l’enjeu de compétences initié par l’ordonnance et l’ampleur du big bang du conseil qui se dessine à l’horizon, les opportunités pour les plus agiles, mais aussi les inquiétudes légitimes de certains !

Sur le plan économique, on s’oriente donc vers un conseil facturé, choisi par l’agriculteur et une baisse du prix des produits qui sera, de plus, renforcé par la transparence sur les prix permise par les plateformes web. La fin des ristournes pourrait engendrer toute une créativité de services associés et autres OAD facilitant une différenciation. Les agriculteurs trouveront là une marge de liberté supplémentaire qui ne s’accompagnera pas mécaniquement d’une hausse des charges.

Le véritable enjeu : de l’optimisation à la reconception des systèmes agricoles


Il reste la question essentielle : quels seront les effets de la mesure sur la consommation de produits phytosanitaires ? Impossible à évaluer avec certitude. D’un côté, il est clair que les technico-commerciaux des distributeurs apportent un conseil d’application de qualité, ne poussent pas outre mesure à la consommation. On peut dire que ce sont des professionnels de l’optimisation des pratiques.

Alors où se trouve l’avantage escompté ? On peut penser que de véritables organismes de conseil structurés seront beaucoup plus armés pour promouvoir et accompagner en profondeur la transition en conseillant des techniques de substitution et surtout des reconceptions de système, dont dépend à terme, on le sait, une réduction massive de l’utilisation des intrants chimiques. Néanmoins, il faudra éviter que ces conseillers, en voulant rassurer leur client, ne prescrivent pas un peu au-delà de la stricte quantité nécessaire. La traçabilité du conseil associée à un mécanisme de certification périodique pourrait constituer, à ce titre, une saine régulation.

Enfin, l’importance croissante des écarts de performances entre les exploitations agricoles d’une même production et dans une même région est sans doute le reflet d’une perte d’efficience de notre système d’accompagnement des agriculteurs. Cette mesure de séparation de la vente et du conseil va bien au-delà d’une décision technique. En faisant sauter des frontières installées depuis longtemps entre organismes, la mesure pourrait être très structurante. Elle pourrait même, à moyen terme, constituer l’une des mesures agricoles les plus fortes de l’actuel gouvernement.

Source :
https://www.terre-net.fr/actualite-agricole/politique-syndicalisme/article/tribune-de-jean-marie-seronie-sur-la-separation-de-la-vente-et-du-conseil-de-produits-phytosanitair-205-143743.html
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isa
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Data Pesticides Empty Big DATA pesticides

Mar 19 Mar - 13:06
Un article intéressant qui met aussi en avant les efforts de la CARENE :

Data Pesticides 25163-190130154738875-0

Elle est l’un des départements français les plus touchés par la dégradation de la qualité de son eau, la Loire-Atlantique est particulièrement sensibilisée au sujet des pesticides. Ses cultures fruitières et maraîchères sont particulièrement consommatrices de produits phytosanitaires.

Fongicides, herbicides, insecticides, autant de produits phytosanitaires encore jugés incontournables par nombre d’agriculteurs, mais potentiellement polluants pour l’eau.

Une administration frileuse

Parce que pour ses membres le lien entre les pesticides et la pollution de l’eau est clairement établi, le collectif Big Data a vu le jour en Bretagne. Son objectif : recueillir le plus de données possible afin d’analyser la corrélation entre l’utilisation des pesticides et la pollution de l’eau. Leur terrain de jeu : le bassin-versant de la Vilaine, qui alimente également en eau une partie du pays de Châteaubriant.

Un travail de fourmi qui a d’abord nécessité d’insister lourdement auprès des services de l’État, peu enclins à communiquer sur le sujet. Il aura d’ailleurs fallu saisir la Cada (Commission d’accès aux documents administratifs) pour obtenir le maximum de ces informations.

Une fois la demande acceptée, les spécialistes de l’environnement ont mis en musique ces milliers de données, qui permettent notamment de savoir où précisément a été acheté tel ou tel pesticide, et donc quels produits ont été épandus à proximité de quel captage.

Après l’établissement de cette base, une conclusion s’impose. Les pesticides et tout particulièrement le très controversé glyphosate, sont très présents dans les eaux de Bretagne et de Loire-Atlantique. Les taux importants relevés sont à mettre en relation avec la vente de produits phytosanitaires qui est repartie à la hausse depuis 2010, après avoir chuté pendant près de dix ans.

Si le constat fait froid dans le dos, des solutions existent pourtant. Si des villes comme New York ou Munich ont réduit avec succès et volontarisme la pollution de leur eau, beaucoup plus près de nous, Saint-Nazaire et la côte, grâce aux mesures et au dialogue instauré entre la Carene (communauté d’agglomération de Saint-Nazaire) et les agriculteurs locaux, obtient des résultats prometteurs en la matière.

De quoi inspirer les collectivités qui inscrivent désormais la préservation de l’eau au premier rang de leurs préoccupations.


Pour parler de cette problématique l’antenne castelbriantaise de l’association de protection Bretagne vivante organise une conférence projection à Châteaubriant, en présence d’Etienne Deriveux et de Jacques Nève, animateurs du collectif Big Data.

https://actu.fr/pays-de-la-loire/chateaubriant_44036/sante-pesticides-pollution-invisible-leau-debat-est-ouvert-chateaubriant_21172678.html?fbclid=IwAR1y2A-r1lPAzQ4KXI-PEE31o_1HD3zAhVTKR7Hngl3-vpoQFb1jup1HgwI
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louix
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Mer 20 Mar - 12:59
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Mar 2 Avr - 11:50
Propositions d'actions en faveur de la limitation de l'impact des pesticideset de ses conséquences sur la santé de la populationprésentées par le Collectif de médecins ayant organisé la pétition «alerte médecins pesticides»http://www.alerte-medecins-pesticides.fr

https://www.alerte-medecins-pesticides.fr/wp-content/uploads/2014/05/dossier-minist%C3%A8res-agri-sant%C3%A9-30-avril-2014.pdf?fbclid=IwAR0OK1x8ffEqaGWEnlK3rUtHHFlPlzIg6fNCi9xAUkyoOyredM6vadQ9TZg
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Mar 2 Avr - 13:36
Pesticides : Effets sur la santé, une expertise collective de l’Inserm

Depuis les années 1980, les enquêtes épidémiologiques ont évoqué l’implication des pesticides dans plusieurs pathologies chez des personnes exposées professionnellement à ces substances, en particulier des pathologies cancéreuses, des maladies neurologiques et des troubles de la reproduction. Ces enquêtes ont également attiré l’attention sur les effets éventuels d’une exposition même à faible intensité lors de périodes sensibles du développement (in utero et pendant l’enfance).

https://presse.inserm.fr/pesticides-effets-sur-la-sante-une-expertise-collective-de-linserm/8463/?fbclid=IwAR1bCeTHLzfkdUf6zPFLZU2wAJAqFNJkRW-OoyjEi1rVgekmpQYdq8YBKUE
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Jeu 4 Avr - 12:30
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Une étude internationale sur plusieurs centaines de
milliers d'agriculteurs a montrée une augmentation du risque de lymphome de 18 à 48% chez ces derniers suite à l'utilisation continue de glyphosate et deux autres pesticides ! Et les agriculteurs ne doivent pas être les seuls touchés...
https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/03/19/lymphome-une-etude-d-ampleur-inedite-souligne-la-presence-de-pesticides-suspects_5438157_3244.html?fbclid=IwAR2EvxSFi42UZ_iPDWOjTpuNVL9IPWkpeRRHibp1W0UFubdv3dN5AmQpoTw
Or c'est en ce moment que le pic d'utilisation du glyphosate s'observe de par la destruction des couverts végétaux précédant les cultures, ce qui donne des champs complètement oranges ! :
https://nousvoulonsdescoquelicots.org/2019/03/27/stop-aux-champs-orange/?fbclid=IwAR2m6Kbns9EmbIZDYbTwc_6e77eZOkBvkQDf6BHDJHdLJlZEELtBfRsifB0
https://www.eau-et-rivieres.org/reponseFRSEA?fbclid=IwAR1v1iPWexX1NqwEiQ02_ukxzPoC1j-Bs4hHDi7AhpMD8ZcfKtwQge_P_0o

Les alternatives mécaniques et agro-écologiques existent pourtant !
Mais accuser simplement les agriculteurs serait trop facile. C'est tout un complexe agro-chimique et agro-alimentaire, soutenu par l'Etat, qui pousse les agriculteurs à continuer leurs pratiques mortifères !
Chaque commune et ville aurait pourtant les moyens d'inscrire dans son budget le soutien à la conversion bio, tel que l'a fait Munich en Allemagne :
https://www.partagedeseaux.info/Munich-le-bio-pour-une-eau-non-traitee
Et de préempter des terres pour installer de jeunes petits porteurs de projet en AB ! (seulement quelques communes exercent ce droit...)
C'est à nous habitant-e-s du territoire de faire pression collectivement et localement sur les communes et villes pour que cela change au plus vite !
Notre avenir et celui de nos enfants est en jeu !
Le samedi 18 mai, nous appelons à une forte mobilisation à Sainte Pazanne contre l’implantation de grandes surfaces dans le Pays de Retz sur des terres agricoles et zones de captage d'eau, ce sera aussi l'occasion d'exiger sur le territoire une véritable politique de soutien à la petite agriculture bio (menacée au passage par le boom de la bio au rabais et industrielle portée par E.Leclerc et consorts) !
On compte sur vous !
http://terres-communes.zici.fr/un-gros-projet-de-leclerc-a-sainte-pazanne-44-sur-6-ha-de-terres-agricoles-contre-le-beton-et-son-monde-mobilisons-nous-le-lundi-13-mai-devant-la-mairie-a-11h00/
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Fred
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Mar 9 Avr - 9:14
- 8 - L'enfance reste une période critique : l'enfant n'est pas "un petit adulte" ...Il n'est pas capable de métaboliser, de détoxifier et d'excréter les substances toxiques comme l'adulte; son système immunitaire est immature; sa peau, plus perméable que celle de l'adulte aux agents lipophiles, absorbe plus rapidement les substances chimiques. Alors que ses facultés à réagir ne sont pas encore totalement développées, son alimentation et l'air qu'il respire sont des sources de contamination. Les pesticides organophosphorés et les carbamates, qui ont remplacé les organochlorés dans les productions alimentaires, sont des toxiques du système nerveux capables de passer la barrière transplacentaire. Leur toxicité pour le cerveau a été expérimentalement démontrée et les troubles neurologiques et neurocognitifs observés chez les agriculteurs sont bien connus. Certains organophosphorés, carbamates et pyréthrinoïdes, destinés non seulement à l'usage agricole mais également à l'usage des particuliers, perturbent le système endocrinien.
http://www.gespoir.com/docs/PDF/epidemio-pesticides.pdf

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isa
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Jeu 16 Mai - 11:49
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Fred
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Ven 17 Mai - 13:36
Glyphosate : L’exposition à l’herbicide augmenterait de 41 % le risque de lymphome non hodgkinien  Shocked

ÉTUDE Le lymphome non hodgkinien est le 5e cancer le plus fréquent en France


Data Pesticides 640x410_agriculteur-francais-epand-glyphosate-principe-actif-round-up-desherbant-plus-utilise-monde-champs-mai-2018

Une nouvelle étude , relayée par Le Monde ce lundi, vient souligner la dangerosité du pesticide. Selon les chercheurs américains, l’exposition au glyphosate augmenterait de 41 % le risque de lymphome non hodgkinien, un cancer de la peau qui se développe à partir d’un certain type de globules blancs.

Un risque cancérigène accru de 41 % chez les travailleurs agricoles

Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques ont réalisé une méta-analyse compilant les résultats de plusieurs études menées sur des animaux et des humains exposés au glyphosate. L’étude inclut des résultats récents issus de la cohorte AHS (Agricultural Health Study) 2018, portant sur plus de 50.000 agriculteurs américains.

Résultat : il existerait un lien fort entre le glyphosate et la survenue d’un lymphome non hodgkinien. « L’exposition au glyphosate, plus précisément aux formulations à base de glyphosate, est associée à un risque accru de lymphome non hodgkinien statistiquement significatif », écrit Emanuela Taioli, coautrice de l’étude.
11.600 cas recensés en 2011

Le lymphome non hodgkinien est un cancer qui se développe à partir de cellules du système lymphatique, les lymphocytes. La plupart du temps, ce cancer se développe dans un groupe de ganglions lymphatiques, ou plus rarement, dans un autre organe comme l’estomac, l’intestin ou le cerveau. Avec plus de 11.600 nouveaux cas recensés en France en 2011, ce lymphome se situe au 5e rang des cancers les plus fréquents.

« Notre analyse visait à apporter la meilleure réponse possible à la question de savoir si le glyphosate est cancérogène ou non », a déclaré Lianne Sheppard, professeure à l’université de Washington. « À la suite de cette recherche, je suis encore plus convaincue que ça l’est. »

Source : https://www.20minutes.fr/sante/2453863-20190218-glyphosate-exposition-herbicide-augmenterait-41-risque-lymphome-non-hodgkinien?fbclid=IwAR0GJVi4f6xCuU9Xkauhk-rgVYSJDenOG5ydxFAkhmwOb4l45PQr0iJUe4I
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louix
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Sam 25 Mai - 21:14
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louix
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Mer 29 Mai - 14:59
[Bon à savoir] Où a-t-on interdit ou restreint l’utilisation du glyphosate dans le monde? Les herbicides à base de glyphosate sont désormais interdits ou restreint dans 17 pays du monde!

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https://www.generations-futures.fr/actualites/interdiction-glyphosate/?fbclid=IwAR1oeC2NHxHDfX1iQZZnZHNupRyCyGDKSc1_zlUtOg_PrM7ENDPsgylzX_8
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Data Pesticides Empty Pesticides en France. Un rapport accablant, mais peu d’ambition

Dim 2 Juin - 0:25
Des conclusions accablantes quant à l’impact des pesticides sur la santé humaine et sur l’environnement en France, c’est ce qui ressort du rapport que vient de publier une mission conjointe de sénateurs et de députés. Les propositions d’action sont en revanche bien timides. Elles sont pourtant censées inspirer le futur plan gouvernement de réduction des phytosanitaires.

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Comme le rappelle un rapport de l’Inserm publié en 2013, « des associations positives ont été constatées entre l’exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies, comme la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et des cancers hématopoïétiques (lymphome non hodgkinien, myélomes multiples). En outre, un facteur de risque existe pour le développement de l’enfant s’il est exposé lors des périodes prénatale, périnatale et lors de la petite enfance. »

Pesticides et cancers : un lien à 80 % de certitude

Il y a « suspicion d’effets sur le développement des neurones et des structures cérébrales chez l’humain conduisant à altérer des fonctions telles que l’apprentissage et la mémoire de l’adulte. Les effets pourraient être majorés chez l’enfant ou le fœtus ainsi que pour d’autres populations à risque (femme enceinte, personne âgée, personne malade…) ».
Les femmes enceintes exposées

L’exposition aux pesticides concerne une population qui va bien au-delà des personnes travaillant dans l’agriculture, à la fois du fait de la dissémination des polluants dans l’environnement et par leur présence dans les produits alimentaires.

Ainsi, selon Alban Robin, chef de bureau qualité des eaux à la Direction générale de la Santé, « 3 % à 7 % de la population peut être alimentée au robinet par une eau non conforme. Le glyphosate n’y apparaît pas de manière prépondérante, il ne figure qu’en 20e position ». De nombreuses autres molécules sont présentes, souvent au moins aussi dangereuses.

Du côté de la Direction générale de l’Alimentation, « 60 000 échantillons de denrées animales et 1 000 échantillons de denrées végétales sont prélevés et analysées chaque année. La non-conformité est constatée dans moins de 10 % des produits, ce qui peut résulter d’un dépassement des LMR (limites maximales de résidus), soit de résidus d’une substance interdite. »

Les femmes enceintes ne sont pas épargnées, comme l’a montré le programme ELFE : « S’agissant des femmes enceintes, les résultats des mesures d’imprégnation aux pesticides ont montré que les herbicides (atrazine et glyphosate) avaient été quantifiés chez moins de 1 % des femmes enceintes, qu’une mère sur 10 présentait un niveau quantifiable pour au moins un biomarqueur de chlorophénol et que toutes avaient été exposées aux pyréthrinoïdes (insecticides). »

Jusqu’à 70 % de produit dispersé


L’une des causes de la dissémination des polluants vient du fait que les produits ne touchent pas tous leur cible. Selon l’Institut national de recherche agronomique (INRA) la déperdition des produits lors de leur application par pulvérisation sur les feuillages « est de l’ordre de 10 à 70 % vers le sol et de 30 à 50 % vers l’air. Ces pertes sont liées aux engins de dispersion. Toutefois, les fumigations du sol renvoient aussi 20 à 30 % des produits dans l’air. "

On ne sera donc pas surpris de lire, comme l’ont indiqué de précédents travaux, cités dans le rapport, que l’air est pollué par les pesticides, même à Paris. « Les études examinées par le rapport Pesticides précédemment évoqué ont montré la présence de pesticides, y compris des molécules interdites depuis plusieurs années, dans l’atmosphère aussi bien en milieu rural qu’urbain (avec cependant des niveaux enregistrés plus importants en milieu rural). De son côté, une étude d’AirParif a relevé des traces de plus de 80 pesticides dans l’air parisien. »

Assez troublant, « des traces de produits interdits depuis plusieurs années (comme le lindane prohibé en 1998) sont encore régulièrement présentes dans l’atmosphère de toutes les régions de France. »

Hécatombe chez les insectes


Des conclusions accablantes quant à l’impact des pesticides sur la santé humaine et sur l’environnement en France, c’est ce qui ressort du rapport que vient de publier une mission conjointe de sénateurs et de députés. Les propositions d’action sont en revanche bien timides. Elles sont pourtant censées inspirer le futur plan gouvernement de réduction des phytosanitaires.

Les pesticides et leur impact sur la santé en France. Ce travail a été mené dans la foulée des états généraux de l’alimentation. Il doit éclairer plusieurs textes importants à venir : la loi qui sera issue des états généraux, le plan gouvernemental de réduction des produits phytosanitaires, le plan bio et enfin le plan d’investissement des 5 milliards dédiés à l’agriculture.

Le document qui résulte de la mission, publié le 5 avril dernier, a été nourri de 47 auditions de personnes qualifiées, de déplacements et de l’analyse des nombreux rapports et documents existant déjà sur le sujet.
Des présidents issus de départements agricoles et viticoles

La mission était coprésidée par le député La République En marche Didier Martin, qui est également neuroradiologue, ainsi que par le sénateur Les Républicains Gérard Menuel, qui est lui, agriculteur et ancien responsable local de la FNSEA.

À noter que les deux parlementaires sont élus de départements où la viticulture est majeure. Didier Martin est élu de la Côte-d’Or, où se trouvent la plupart des meilleurs crus de Bourgogne, tandis que Gérard Menuel est élu de l’Aube, département producteur de champagne et de céréales. Vignes et céréales sont deux productions parmi les plus consommatrices de produits phytosanitaires.

La première moitié de ce document de 220 pages est consacrée à l’état de lieux de l’impact des traitements agricoles sur la santé humaine et l’environnement. Le moins que l’on puisse dire est qu’il est inquiétant.

Comme le rappelle un rapport de l’Inserm publié en 2013, « des associations positives ont été constatées entre l’exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies, comme la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et des cancers hématopoïétiques (lymphome non hodgkinien, myélomes multiples). En outre, un facteur de risque existe pour le développement de l’enfant s’il est exposé lors des périodes prénatale, périnatale et lors de la petite enfance. »
Pesticides et cancers : un lien à 80 % de certitude

Selon le professeur Roger Barouki, directeur de l’unité de recherche « toxicologie pharmacologie et signalisation cellulaire » de l’INSERM « il y a 80 % de certitude qu’il existe un lien de causalité entre certains cancers et l’exposition aux produits phytopharmaceutiques pour les professionnels ». Deux exemples parmi d’autres : lien entre maladie de Parkinson et traitements des vignes ; lien entre cancer de la prostate et chlordécone (traitement des bananes) aux Antilles ;.

Le rapport met cependant en évidence d’une part le manque de travaux fins sur les molécules potentiellement dangereuses et d’autre part la difficulté à établir la toxicité, isolée ou combinée, de certaines molécules du fait de l’effet cocktail résultant de l’exposition fréquente à plusieurs d’entre elles simultanément. Le problème est d’autant plus complexe que nombre de molécules sont soupçonnées d’avoir un effet sans seuil de déclenchement, donc même avec une exposition très faible.

Il y a « suspicion d’effets sur le développement des neurones et des structures cérébrales chez l’humain conduisant à altérer des fonctions telles que l’apprentissage et la mémoire de l’adulte. Les effets pourraient être majorés chez l’enfant ou le fœtus ainsi que pour d’autres populations à risque (femme enceinte, personne âgée, personne malade…) ».
Les femmes enceintes exposées

L’exposition aux pesticides concerne une population qui va bien au-delà des personnes travaillant dans l’agriculture, à la fois du fait de la dissémination des polluants dans l’environnement et par leur présence dans les produits alimentaires.

Ainsi, selon Alban Robin, chef de bureau qualité des eaux à la Direction générale de la Santé, « 3 % à 7 % de la population peut être alimentée au robinet par une eau non conforme. Le glyphosate n’y apparaît pas de manière prépondérante, il ne figure qu’en 20e position ». De nombreuses autres molécules sont présentes, souvent au moins aussi dangereuses.

Du côté de la Direction générale de l’Alimentation, « 60 000 échantillons de denrées animales et 1 000 échantillons de denrées végétales sont prélevés et analysées chaque année. La non-conformité est constatée dans moins de 10 % des produits, ce qui peut résulter d’un dépassement des LMR (limites maximales de résidus), soit de résidus d’une substance interdite. »

Selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), « les contrôles aléatoires, au nombre d’environ 3 200 en 2016, ont montré un taux de non-conformité de 2,1 %. Les contrôles ciblés de l’ordre de 1 300 en 2016 ont, quant à eux, fait apparaître un taux de non-conformité de 4,2 %. Ces contrôles concernent aussi bien des denrées produites en France que dans l’Union européenne ou provenant d’États tiers. »

Les femmes enceintes ne sont pas épargnées, comme l’a montré le programme ELFE : « S’agissant des femmes enceintes, les résultats des mesures d’imprégnation aux pesticides ont montré que les herbicides (atrazine et glyphosate) avaient été quantifiés chez moins de 1 % des femmes enceintes, qu’une mère sur 10 présentait un niveau quantifiable pour au moins un biomarqueur de chlorophénol et que toutes avaient été exposées aux pyréthrinoïdes (insecticides). »

Jusqu’à 70 % de produit dispersé


L’une des causes de la dissémination des polluants vient du fait que les produits ne touchent pas tous leur cible. Selon l’Institut national de recherche agronomique (INRA) la déperdition des produits lors de leur application par pulvérisation sur les feuillages « est de l’ordre de 10 à 70 % vers le sol et de 30 à 50 % vers l’air. Ces pertes sont liées aux engins de dispersion. Toutefois, les fumigations du sol renvoient aussi 20 à 30 % des produits dans l’air. "

On ne sera donc pas surpris de lire, comme l’ont indiqué de précédents travaux, cités dans le rapport, que l’air est pollué par les pesticides, même à Paris. « Les études examinées par le rapport Pesticides précédemment évoqué ont montré la présence de pesticides, y compris des molécules interdites depuis plusieurs années, dans l’atmosphère aussi bien en milieu rural qu’urbain (avec cependant des niveaux enregistrés plus importants en milieu rural). De son côté, une étude d’AirParif a relevé des traces de plus de 80 pesticides dans l’air parisien. »

Assez troublant, « des traces de produits interdits depuis plusieurs années (comme le lindane prohibé en 1998) sont encore régulièrement présentes dans l’atmosphère de toutes les régions de France. »

Hécatombe chez les insectes

Outre leur impact sur la santé humaine, les produits phytosanitaires infligent de lourds dégâts à l’environnement. À commencer par les insectes. Le rapport cite une étude allemande qui a récemment défrayé la chronique. « Une étude de la Krefeld Entomological Society parue le 18 octobre 2017 dans la revue PlosOne montre qu’en vingt-sept ans plus de 75 % de la biomasse des insectes volants a disparu au sein d’espaces pourtant protégés en Allemagne. » Cependant, le même constat est dressé de ce côté du Rhin. « Des travaux menés en France par V. Bretagnolle, notamment sur la Zone Atelier du CNRS Plaine et Val de Sèvre, démontrent le même déclin des insectes terrestres (80 %) en exploitant des données recueillies depuis vingt-cinq ans. Ils font supposer que cette évolution touche toute l’Europe. »

L’agriculture intensive au premier chef

Pour les auteurs, la cause réside bien dans « les pratiques de l’agriculture intensive » : destruction directe des insectes par les insecticides, réduction drastique des fleurs sauvages, intensification agricole globale (surexploitation et pollutions des sols, simplification des paysages, disparition des prairies, de l’élevage, des haies, des mares, des murets…). Ceci bien avant les autres causes comme l’augmentation des peuplements humains, le changement climatique ou le changement d’usage des terres.

La raréfaction des insectes bouleverse toute la chaîne alimentaire. En particulier la population d’oiseaux communs, « en déclin général ». Ceux-ci sont aussi affectés par « la disparition des stocks de graines d’adventices dont ils se nourrissent », car « l’agriculture intensive tend à détruire toute la faune sauvage non productive dans les fossés ou les prairies, ou parce que les oiseaux s’intoxiquent directement avec les semences enrobées ou les insectes contaminés ».

30 % des oiseaux des champs disparus

Des conclusions accablantes quant à l’impact des pesticides sur la santé humaine et sur l’environnement en France, c’est ce qui ressort du rapport que vient de publier une mission conjointe de sénateurs et de députés. Les propositions d’action sont en revanche bien timides. Elles sont pourtant censées inspirer le futur plan gouvernement de réduction des phytosanitaires.

Les pesticides et leur impact sur la santé en France. Ce travail a été mené dans la foulée des états généraux de l’alimentation. Il doit éclairer plusieurs textes importants à venir : la loi qui sera issue des états généraux, le plan gouvernemental de réduction des produits phytosanitaires, le plan bio et enfin le plan d’investissement des 5 milliards dédiés à l’agriculture.

Le document qui résulte de la mission, publié le 5 avril dernier, a été nourri de 47 auditions de personnes qualifiées, de déplacements et de l’analyse des nombreux rapports et documents existant déjà sur le sujet.

Des présidents issus de départements agricoles et viticoles


La mission était coprésidée par le député La République En marche Didier Martin, qui est également neuroradiologue, ainsi que par le sénateur Les Républicains Gérard Menuel, qui est lui, agriculteur et ancien responsable local de la FNSEA.

À noter que les deux parlementaires sont élus de départements où la viticulture est majeure. Didier Martin est élu de la Côte-d’Or, où se trouvent la plupart des meilleurs crus de Bourgogne, tandis que Gérard Menuel est élu de l’Aube, département producteur de champagne et de céréales. Vignes et céréales sont deux productions parmi les plus consommatrices de produits phytosanitaires.

La première moitié de ce document de 220 pages est consacrée à l’état de lieux de l’impact des traitements agricoles sur la santé humaine et l’environnement. Le moins que l’on puisse dire est qu’il est inquiétant.

Comme le rappelle un rapport de l’Inserm publié en 2013, « des associations positives ont été constatées entre l’exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies, comme la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et des cancers hématopoïétiques (lymphome non hodgkinien, myélomes multiples). En outre, un facteur de risque existe pour le développement de l’enfant s’il est exposé lors des périodes prénatale, périnatale et lors de la petite enfance. »

Pesticides et cancers : un lien à 80 % de certitude


Selon le professeur Roger Barouki, directeur de l’unité de recherche « toxicologie pharmacologie et signalisation cellulaire » de l’INSERM « il y a 80 % de certitude qu’il existe un lien de causalité entre certains cancers et l’exposition aux produits phytopharmaceutiques pour les professionnels ». Deux exemples parmi d’autres : lien entre maladie de Parkinson et traitements des vignes ; lien entre cancer de la prostate et chlordécone (traitement des bananes) aux Antilles ;.

Le rapport met cependant en évidence d’une part le manque de travaux fins sur les molécules potentiellement dangereuses et d’autre part la difficulté à établir la toxicité, isolée ou combinée, de certaines molécules du fait de l’effet cocktail résultant de l’exposition fréquente à plusieurs d’entre elles simultanément. Le problème est d’autant plus complexe que nombre de molécules sont soupçonnées d’avoir un effet sans seuil de déclenchement, donc même avec une exposition très faible.

Il y a « suspicion d’effets sur le développement des neurones et des structures cérébrales chez l’humain conduisant à altérer des fonctions telles que l’apprentissage et la mémoire de l’adulte. Les effets pourraient être majorés chez l’enfant ou le fœtus ainsi que pour d’autres populations à risque (femme enceinte, personne âgée, personne malade…) ».
Les femmes enceintes exposées

L’exposition aux pesticides concerne une population qui va bien au-delà des personnes travaillant dans l’agriculture, à la fois du fait de la dissémination des polluants dans l’environnement et par leur présence dans les produits alimentaires.

Ainsi, selon Alban Robin, chef de bureau qualité des eaux à la Direction générale de la Santé, « 3 % à 7 % de la population peut être alimentée au robinet par une eau non conforme. Le glyphosate n’y apparaît pas de manière prépondérante, il ne figure qu’en 20e position ». De nombreuses autres molécules sont présentes, souvent au moins aussi dangereuses.

Du côté de la Direction générale de l’Alimentation, « 60 000 échantillons de denrées animales et 1 000 échantillons de denrées végétales sont prélevés et analysées chaque année. La non-conformité est constatée dans moins de 10 % des produits, ce qui peut résulter d’un dépassement des LMR (limites maximales de résidus), soit de résidus d’une substance interdite. »

Selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), « les contrôles aléatoires, au nombre d’environ 3 200 en 2016, ont montré un taux de non-conformité de 2,1 %. Les contrôles ciblés de l’ordre de 1 300 en 2016 ont, quant à eux, fait apparaître un taux de non-conformité de 4,2 %. Ces contrôles concernent aussi bien des denrées produites en France que dans l’Union européenne ou provenant d’États tiers. »

Les femmes enceintes ne sont pas épargnées, comme l’a montré le programme ELFE : « S’agissant des femmes enceintes, les résultats des mesures d’imprégnation aux pesticides ont montré que les herbicides (atrazine et glyphosate) avaient été quantifiés chez moins de 1 % des femmes enceintes, qu’une mère sur 10 présentait un niveau quantifiable pour au moins un biomarqueur de chlorophénol et que toutes avaient été exposées aux pyréthrinoïdes (insecticides). »
Jusqu’à 70 % de produit dispersé

L’une des causes de la dissémination des polluants vient du fait que les produits ne touchent pas tous leur cible. Selon l’Institut national de recherche agronomique (INRA) la déperdition des produits lors de leur application par pulvérisation sur les feuillages « est de l’ordre de 10 à 70 % vers le sol et de 30 à 50 % vers l’air. Ces pertes sont liées aux engins de dispersion. Toutefois, les fumigations du sol renvoient aussi 20 à 30 % des produits dans l’air. "

On ne sera donc pas surpris de lire, comme l’ont indiqué de précédents travaux, cités dans le rapport, que l’air est pollué par les pesticides, même à Paris. « Les études examinées par le rapport Pesticides précédemment évoqué ont montré la présence de pesticides, y compris des molécules interdites depuis plusieurs années, dans l’atmosphère aussi bien en milieu rural qu’urbain (avec cependant des niveaux enregistrés plus importants en milieu rural). De son côté, une étude d’AirParif a relevé des traces de plus de 80 pesticides dans l’air parisien. »

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Assez troublant, « des traces de produits interdits depuis plusieurs années (comme le lindane prohibé en 1998) sont encore régulièrement présentes dans l’atmosphère de toutes les régions de France. »

Hécatombe chez les insectes

Outre leur impact sur la santé humaine, les produits phytosanitaires infligent de lourds dégâts à l’environnement. À commencer par les insectes. Le rapport cite une étude allemande qui a récemment défrayé la chronique. « Une étude de la Krefeld Entomological Society parue le 18 octobre 2017 dans la revue PlosOne montre qu’en vingt-sept ans plus de 75 % de la biomasse des insectes volants a disparu au sein d’espaces pourtant protégés en Allemagne. » Cependant, le même constat est dressé de ce côté du Rhin. « Des travaux menés en France par V. Bretagnolle, notamment sur la Zone Atelier du CNRS Plaine et Val de Sèvre, démontrent le même déclin des insectes terrestres (80 %) en exploitant des données recueillies depuis vingt-cinq ans. Ils font supposer que cette évolution touche toute l’Europe. »
L’agriculture intensive au premier chef

Pour les auteurs, la cause réside bien dans « les pratiques de l’agriculture intensive » : destruction directe des insectes par les insecticides, réduction drastique des fleurs sauvages, intensification agricole globale (surexploitation et pollutions des sols, simplification des paysages, disparition des prairies, de l’élevage, des haies, des mares, des murets…). Ceci bien avant les autres causes comme l’augmentation des peuplements humains, le changement climatique ou le changement d’usage des terres.

La raréfaction des insectes bouleverse toute la chaîne alimentaire. En particulier la population d’oiseaux communs, « en déclin général ». Ceux-ci sont aussi affectés par « la disparition des stocks de graines d’adventices dont ils se nourrissent », car « l’agriculture intensive tend à détruire toute la faune sauvage non productive dans les fossés ou les prairies, ou parce que les oiseaux s’intoxiquent directement avec les semences enrobées ou les insectes contaminés ».
30 % des oiseaux des champs disparus

Une publication conjointe du MNHN et du CNRS le 20 mars dernier révèle « une accélération de ce déclin sur les sites de deux réseaux de suivi : ce sont désormais 30 % des oiseaux des champs qui ont disparu en 15 ans ». En ce qui concerne les oiseaux considérés comme étant en voie de disparition, « les 15 espèces inscrites sur la Liste rouge UICN-MNHN des oiseaux nicheurs métropolitains auront décliné de 75 %. »

Un problème particulier se pose sur les insectes et les vertébrés qui pollinisent les plantes et permettent leur reproduction et le cas échéant, leur fructification : « 16,5 % des espèces de pollinisateurs vertébrés (oiseaux et chauves-souris) sont menacées d’extinction à l’échelle mondiale et jusqu’à 30 % sur les îles, cependant qu’en Europe par exemple, 37 % des populations d’abeilles, sauvages et domestiques, et 31 % des papillons sont déjà en déclin et 9 % menacées de disparaître ».

Les néonicotinoïdes sont considérés comme « un vrai cas d’école ». En effet, « plus les travaux avancent, plus la démonstration de leur nocivité sur les insectes pollinisateurs, dont l’abeille domestique, est alarmante ». L’inquiétude s’étend à deux nouveaux insecticides (Closer et Transform) à base de sulfoxaflor qui, « sans être classés parmi les néonicotinoïdes, présenteraient les mêmes effets pour les abeilles ».

La pollinisation menacée

Le rapport rappelle que « 80 % des cultures à travers le monde sont dépendantes de l’activité des insectes pour la pollinisation, au premier rang desquels les abeilles domestiques et sauvages. » La sécurité alimentaire peut même en être affectée, tandis que sur un strict plan économique, les pertes induites sur les cultures mondiales sont évaluées « entre 235 et 577 milliards de dollars par an ». Le haut de la fourchette représente trois fois l’équivalent de l’industrie agroalimentaire française.

Si insectes et oiseaux sont les victimes les plus médiatisées, les pesticides touchent également « les invertébrés terrestres et aquatiques, les poissons, les amphibiens, les reptiles ou encore les oiseaux insectivores, les rongeurs et les chauves-souris ».

95 % de la vie du sol encore inconnue


Moins visible, mais au moins aussi grave, « l’impact sur la faune du sol, comme les vers de terre et les collemboles, le microbiome tellurique, voire aquatique, lesquels peuvent à leur tour avoir des conséquences pour la santé des sols et des systèmes aquatiques, la structure des sols, leur perméabilité et le cycle des éléments nutritifs plus généralement ».

Les produits agricoles arrivent dans les sols comme des éléphants dans un jeu de quilles : « Un sol est l’association de matière issue de la dégradation des roches, de matière organique morte remaniée par les organismes du sol et de la biomasse que représentent ces organismes, qu’il s’agisse de vers, d’insectes, d’acariens, de champignons ou de bactéries, sans parler des plantes et animaux qui y vivent.

À ce jour, plus de 95 % des espèces vivant dans le sol n’ont pas encore été décrites. Mais c’est cette biodiversité qui assure la plupart des processus élémentaires donnant au sol ses précieuses fonctions.

Les sols sont issus de processus longs. Lorsqu’ils sont dégradés, leur restauration, quand elle est encore possible, demande toujours beaucoup d’efforts et de temps. Or, la communauté scientifique observe une montée des menaces sur la biodiversité des sols. »

40 % des sols cultivés déjà dégradés

Quant aux pesticides, « ils participent à ce processus en diminuant la biodiversité végétale mais aussi en s’attaquant directement aux organismes du sol ».

Selon la Fondation pour la recherche sur la biodiversité « Nous sommes en train de faire mourir nos sols ». On estimerait en effet que déjà 15 % de l’ensemble des sols et 40 % des sols cultivés seraient dégradés. »

Drôle de nouvelle carte des cours d’eau

Le rapport aborde également les restrictions d’usage et de mise en œuvre des pesticides en France et remet clairement en cause une récente révision des règles visant à réduire la contamination des cours d’eau. « On peut s’interroger cependant sur les répercussions de ces nouvelles dispositions. Elles reviennent en effet sur un arrêté qui imposait depuis 2006 des zones de non-traitement (ZNT) en bordure des points d’eau sur lesquelles il était interdit d’épandre des pesticides.

Pris pour faire face à la contamination généralisée des cours d’eau français, il s’appliquait jusqu’à présent à l’ensemble des éléments du réseau hydrographique de la carte de l’IGN. Les nouvelles dispositions se réfèrent désormais à une carte réduite qui a permis à certaines préfectures d’exclure une part significative des cours d’eau des zones non traitées. »

Le rapport regrette également que « les textes ne prévoient pas de restrictions d’épandage à proximité des habitations et ne le différencient pas selon les types de produits utilisés ».

Des propositions d’action jugées trop faibles


....

Plus d'info sur : https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/pesticides-en-france-un-rapport-accablant-mais-peu-d-ambition-5686165?fbclid=IwAR2O6AAPz1fp34VcmjeARz8oq58IxZJNhaggP86tiaLX3bwzCbS-pjH5GrQ
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louix
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Mar 4 Juin - 21:59
[SCIENCE] Ils sont indépendants. Ils sont hyper compétents. Et ces chercheurs en sont certains: les pesticides de synthèse doivent être interdits. Pas dans 20 ans, après 1735 nouvelles études qui seront encore et encore contestées par des multinationales qui s'enrichiront encore, face à des agences sanitaires incapables de nous protéger. Non, maintenant!

« Il faut stopper au plus vite l’usage des pesticides »

Un collectif de chercheurs dénonce l’incapacité des experts en toxicologie à protéger la nature et l’homme. Selon eux, on en sait assez pour interdire ces substances dès maintenant.

Certains d’entre nous, à l’origine de l’alerte de 2018 parue dans le journal Libération concernant les fongicides SDHI, avaient souligné l’urgence d’interdire l’usage immodéré de ces pesticides. Les SDHI peuvent inhiber la succinate déshydrogénase, depuis celle des champignons jusqu’à celle des ­cellules humaines. Ils sont vendus comme fongicides pour l’agriculture. Les nouvelles alarmantes sur la destruction de la biodiversité nous ont conduits à renouveler cette demande début 2019. Parallèlement, l’Anses a produit un rapport dit « d’expertise », mais critiquable dans sa réalisation et ses conclusions. Les experts choisis, et à leur suite l’Anses, y redisent leur foi en la capacité de la science à garantir l’innocuité de ces pesticides.

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/06/04/il-faut-stopper-au-plus-vite-l-usage-des-pesticides_5471311_1650684.html?fbclid=IwAR3md9J7QZHkUif8pBKnKP9hH0hFCNpH8j_I6eihK53Q-jSL6JrRksQZtOw
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louix
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Mar 4 Juin - 22:38
"Californie : Une nouvelle étude révèle que les produits chimiques présents dans l’eau du robinet pourraient être à l’origine de plus de 15 000 cas de cancer :

Uranium. Radium. Arsenic. Ces produits chimiques sont connus pour causer le cancer. Maintenant, grâce à une étude choquante du «Groupe de travail sur l'environnement» (GTE), nous savons maintenant que ces contaminants et d'autres contaminants nocifs se trouvent dans l'eau du robinet public de la Californie. L'étude vient d'être publiée dans la dernière édition de la revue à comité de lecture «Environmental Health». L'infos en plus ? La consommation de cette eau du robinet est liée à un nombre impressionnant de cancers sur une génération donnée."

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https://exoportail.com/californie-une-nouvelle-etude-revele-que-les-produits-chimiques-presents-dans-leau-du-robinet-pourraient-etre-a-lorigine-de-plus-de-15-000-cas-de-cancer/?fbclid=IwAR3ib_BZOJSu9zCEWsbWIR_w_cI8_Y112jka60CrMXdjG97uHx-Pc8BTThw
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Ven 7 Juin - 8:41
Des chercheurs rennais démontrent que le glyphosate affecte le cerveau et le comportement des rats

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Le glyphosate est l'herbicide à large spectre le plus utilisé au monde. Selon des chercheurs de Rennes 1, l'exposition régulière à cette molécule modifie le cerveau, la flore intestinale et le comportement des rats.

Le rôle des adjuvants aux herbicides

Détail important; cette étude interroge également sur le rôle joué par les adjuvants.
En effet, les chercheurs ont noté des effets différents entre glyphosate utilisé seul (et jamais utilisé tel quel comme herbicide) et le produit commercial. "Les versions commerciales contiennent toutes une série de composés adjuvants, (...) qui permettent notamment la pénétration du glyphosate dans la plante. Ces molécules telles quelles pourraient avoir un effet sur les vertébrés mais pourraient également interagir avec le glyphosate pour impacter le microbiote, la physiologie du cerveau et/ou le comportement."

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/chercheurs-rennais-demontrent-que-glyphosate-affecte-cerveau-comportement-rats-1680292.html?fbclid=IwAR2fZqBT1bZurqJFBKxAtl4cUTRsyeI5VS5kqms1uxVq8nxR3YNzZapTP48
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Sam 8 Juin - 10:00
Voici une vidéo d’à peine trois minutes où Barbara Demeneix, endocrinologue, devrait te convaincre de participer très activement à tous les rassemblements des coquelicots pour l’interdiction totale des pesticides.

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« Les femmes enceintes sont évidemment malheureusement aussi exposées et beaucoup de ces polluants vont passer dans le liquide amniotique. Ce n’est pas qu’un enfant naît contaminé avec des perturbateurs endocriniens : il est conçu dans un mélange de perturbateurs endocriniens ! Quand je vois les résultats qu’on a au laboratoire, je me dis que c’est quasi impossible qu’un cerveau normal se développe quand on voit le nombre de produits chimiques qu’on trouve dans le liquide amniotique aujourd’hui. »

https://yetiblog.org/archives/17910?fbclid=IwAR2pn9kWdZobT8PZoU5JwC7jyHMVW7-ixI-Cx6ryILSJyCZQISF31uPlZPg
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Sam 8 Juin - 10:08
Economie de l'alimentation (4/4) Les lobbies et la santé publique

De nombreuses études scientifiques, menées entre autres par des chercheurs de l’Inserm, ont mis en évidence les liens entre la consommation d’aliments ultra-transformés et les risques de cancers, de diabète et de maladies cardio-vasculaires des résultats contestés par la filière, qui dénonce une stigmatisation des aliments industriels c’est cette bataille d’influence entre scientifiques et producteurs que nous allons décrypter

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https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/economie-de-lalimentation-44-les-lobbies-contre-la-sante-publique?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2ORsDSSPLgXxwM6257G9oU3vQezyRfPQ2rXGh_eAbIlhP9fSC-_2g2Les#Echobox=1559909601
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Jeu 13 Juin - 9:25
Ils sont obligés de le reconnaître : la nature s'adapte aux agressions chimiques et les ravageurs du colza, par exemple, deviennent résistants aux #insecticides.
#stoppesticides

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https://www.paysan-breton.fr/2019/06/colza-poussee-preoccupante-de-la-resistance-aux-phytos-chez-les-ravageurs/?fbclid=IwAR0JTa8pUrnvAhcINxRvl1g0BXPfxOCcpQENzqrql7apaaJlS2FNiRuaQ50
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Jeu 13 Juin - 14:52
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Ven 14 Juin - 9:15
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L'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) bannit douze pesticides contenant du chlorpyrifos et clorpyrifos-méthyl. Ces produits peuvent endommager le cerveau des embryons et des jeunes enfants et sont très toxiques pour les insectes, les oiseaux et les animaux aquatiques.

https://www.rts.ch/info/suisse/10502124-douze-pesticides-juges-dangereux-interdits-en-suisse.html?fbclid=IwAR1HohcXDHObaVpH77tDTY7ak6kqSJ5vNFGvX45Vj6MVvT2At6RTe0LPiOg
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Ven 14 Juin - 9:40
Trafic de pesticides illégaux, un sujet tabou en Auvergne-Rhône-Alpes

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Malgré une réglementation nationale drastique, la région Auvergne-Rhône-Alpes, grande consommatrice de pesticides, est touchée par les produits phytosanitaires de contrebande, interdits ou contrefaits. Au mieux, la substance active est inefficace. Au pire, elle induit des risques non évalués sur l’environnement et la santé publique. Dans le milieu agricole, le sujet est tabou.

Rien, ou presque, n’a filtré. Pourtant, l’information est fiable. Ces derniers mois, plusieurs lots de pesticides interdits ou contrefaits ont été saisis à Villefranche-sur-Saône. Il pourrait s’agir de produits de contrefaçon dont la composition en substances actives ne correspondait pas à l’étiquetage. Par exemple, la substance active fongicide annoncée sur l’étiquetage de certains produits aurait été remplacée par un insecticide au profil toxicologique différent. Parallèlement, un agriculteur de la région nous a raconté l’histoire d’un champ d’orge “complètement brûlé” après la pulvérisation “dans les règles” d’un désherbant censé cibler les graminées. Produit contrefait ? L’incident n’a pas été ébruité, aucune investigation n’a été menée. Directeur adjoint de la Brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires (BNEVP), un groupe discret inconnu du grand public, Jean-Blaise Davaine effectue des contrôles inopinés chez les formulateurs, les distributeurs et dans les coopératives. “Tous les ans, nous ouvrons entre 50 et 70 nouvelles affaires. En 2018, la brigade a ainsi ouvert 13 nouvelles affaires dans le domaine phytosanitaire, dont les trois quarts concernent la thématique phytopharmaceutique. Sur les 13 affaires, il n’est pas étonnant de retrouver, impliqués à un niveau ou à un autre, des acteurs professionnels localisés dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.”
...

https://www.lyoncapitale.fr/actualite/trafic-de-pesticides-illegaux-un-sujet-tabou-en-auvergne-rhone-alpes/?fbclid=IwAR2fktIvPCEZJ-4SfzFSDvhLT02bp40g3tCMQEtP0xFkEYffheGXZSE70lo
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