- Fred
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Ferme urbaine à Saint Nazaire
Jeu 10 Jan - 13:00
Un projet fou : Végétaliser la base sous-marine en créant une Ferme Urbaine
Ce projet, complètement fou pour certains, très attendu pour d’autres, est le fruit d’une collaboration entre l’entreprise Jardi-Compost et l’association Les Escales qui ont été lauréat de l’Appel à Solutions de la CARENE pour leur projet écologique « B.A.S.E : Béton A Semer Ensemble », suite à la Biennale de la transition écologique, pour la création entre autres de cette fameuse Ferme Urbaine à Saint-Nazaire.
Mais qu’est ce-qui se trame derrière cette initiative plus qu’originale ?
Si l’on s’intéresse de près ou de loin aux initiatives locales présentant des solutions allant vers la transition écologique à Saint-Nazaire, on a forcément entendu parler de Cédric Derouin, éco-jardinier, initiateur du mouvement Incroyables Comestibles ici à Saint-Nazaire et président de Jardi Compost.
Il est l’homme aux multiples projets innovants, alternatifs, audacieux et respectueux présents sur la ville. Cédric n’est pas du genre à baisser les bras devant des projets audacieux lui tenant plus qu’à cœur, et c’est ce qui se passe avec le projet B.A.S.E .
L’ensemble du projet, Edible Street et B.A.S.E., a été co-imaginé par Bérénice Douchement paysagiste urbaniste et Cédric.
Le projet B.A.S.E sera localisé sur le toit de la base sous-marine, histoire de végétaliser cette immense masse de béton. L’idée serait de proposer plusieurs espaces : Une partie maraîchère avec la Ferme Urbaine qui aura pour but d’expérimenter des techniques innovantes de culture hors-sol, et de produire des récoltes qui pourraient être redistribuées aux restaurateurs ou sous forme de paniers aux particuliers. Mais aussi, rucher, jardins partagés, lieu de loisirs et d’échanges, le tout aménagé avec du mobilier urbain fabriqué en matériaux recyclés. Ces derniers espaces seront supervisés par Les Incroyables Comestibles.
Edible Street : Une exposition éphémère pendant le festival Les Escales à Saint-Nazaire
Cette année Les Escales, font honneur à la ville de Détroit (Michigan), pionnière en matière d’agriculture urbaine. C’était l’occasion idéale pour présenter le projet B.A.S.E et la Ferme Urbaine à Saint-Nazaire?
Depuis plusieurs semaines, Cédric et son équipe s’affairent pour préparer ce qui lancera, en quelques sortes l’aventure de la Ferme Urbaine. Le gros du travail consiste à construire des bacs en bois et des supports à végétaliser en matériaux de récupération, pour y installer les premières plantations.
Sur le terrain privé de l’entreprise Jardi Compst, c’est une vraie fourmilière en ébullition. Les matériaux s’entassent et deviennent constructions, les plantations et les fleurs poussent et se parent de leurs plus belles couleurs, les idées fusent et se concrétisent.
Les membres du CIRC ont également beaucoup oeuvrés, pour construire Edible Street à partir de « déchets industriels ».
La Ferme Urbaine, mais pas que…
La ville de Détroit a également impulsé des systèmes économiques alternatifs, existants et pérennes qui ont largement été repris par des citoyens inspirés, dans le monde entier.
C’est pourquoi un parcours a été imaginé dans le pavillon Edible Street, pour découvrir un panel de ce qui est réalisé ici, chez nous à Saint-Nazaire, grâce à l’énergie et aux nombreuses initiatives et structures locales.
Alors venez découvrir les acteurs locaux de cette révolution végétale urbaine sur « Edible Street »
Voici la liste des associations qui seront représentées, avec un petit descriptif court pour vous donner envie de venir les rencontrer. J’aimerais et j’essaierais de vous en parler plus longuement et individuellement dans de prochains articles.
Jardi Compost … est une structure qui propose des solutions urbaines de jardinage éco-responsables… Accompagnement et conseil autour du jardinage (spécialisé dans le potager et la permaculture) et la réduction des déchets organiques (compostage collectif, broyage…) auprès des collectivités, des professionnels et des particuliers.
Jardi Compost accompagne la mise en place et/ou l’animation des initiatives citoyennes liées à la transition (Incroyables Comestibles, jardins partagés, Disco Soupe, Gratiféria…). Distributeur local des Smartpots, sacs innovants en géotextile.
Plus d'infos sur : http://www.lespetitesberniques.fr/ferme-urbaine-a-saint-nazaire/
Ce projet, complètement fou pour certains, très attendu pour d’autres, est le fruit d’une collaboration entre l’entreprise Jardi-Compost et l’association Les Escales qui ont été lauréat de l’Appel à Solutions de la CARENE pour leur projet écologique « B.A.S.E : Béton A Semer Ensemble », suite à la Biennale de la transition écologique, pour la création entre autres de cette fameuse Ferme Urbaine à Saint-Nazaire.
Mais qu’est ce-qui se trame derrière cette initiative plus qu’originale ?
Si l’on s’intéresse de près ou de loin aux initiatives locales présentant des solutions allant vers la transition écologique à Saint-Nazaire, on a forcément entendu parler de Cédric Derouin, éco-jardinier, initiateur du mouvement Incroyables Comestibles ici à Saint-Nazaire et président de Jardi Compost.
Il est l’homme aux multiples projets innovants, alternatifs, audacieux et respectueux présents sur la ville. Cédric n’est pas du genre à baisser les bras devant des projets audacieux lui tenant plus qu’à cœur, et c’est ce qui se passe avec le projet B.A.S.E .
L’ensemble du projet, Edible Street et B.A.S.E., a été co-imaginé par Bérénice Douchement paysagiste urbaniste et Cédric.
Le projet B.A.S.E sera localisé sur le toit de la base sous-marine, histoire de végétaliser cette immense masse de béton. L’idée serait de proposer plusieurs espaces : Une partie maraîchère avec la Ferme Urbaine qui aura pour but d’expérimenter des techniques innovantes de culture hors-sol, et de produire des récoltes qui pourraient être redistribuées aux restaurateurs ou sous forme de paniers aux particuliers. Mais aussi, rucher, jardins partagés, lieu de loisirs et d’échanges, le tout aménagé avec du mobilier urbain fabriqué en matériaux recyclés. Ces derniers espaces seront supervisés par Les Incroyables Comestibles.
Edible Street : Une exposition éphémère pendant le festival Les Escales à Saint-Nazaire
Cette année Les Escales, font honneur à la ville de Détroit (Michigan), pionnière en matière d’agriculture urbaine. C’était l’occasion idéale pour présenter le projet B.A.S.E et la Ferme Urbaine à Saint-Nazaire?
Depuis plusieurs semaines, Cédric et son équipe s’affairent pour préparer ce qui lancera, en quelques sortes l’aventure de la Ferme Urbaine. Le gros du travail consiste à construire des bacs en bois et des supports à végétaliser en matériaux de récupération, pour y installer les premières plantations.
Sur le terrain privé de l’entreprise Jardi Compst, c’est une vraie fourmilière en ébullition. Les matériaux s’entassent et deviennent constructions, les plantations et les fleurs poussent et se parent de leurs plus belles couleurs, les idées fusent et se concrétisent.
Les membres du CIRC ont également beaucoup oeuvrés, pour construire Edible Street à partir de « déchets industriels ».
La Ferme Urbaine, mais pas que…
La ville de Détroit a également impulsé des systèmes économiques alternatifs, existants et pérennes qui ont largement été repris par des citoyens inspirés, dans le monde entier.
C’est pourquoi un parcours a été imaginé dans le pavillon Edible Street, pour découvrir un panel de ce qui est réalisé ici, chez nous à Saint-Nazaire, grâce à l’énergie et aux nombreuses initiatives et structures locales.
Alors venez découvrir les acteurs locaux de cette révolution végétale urbaine sur « Edible Street »
Voici la liste des associations qui seront représentées, avec un petit descriptif court pour vous donner envie de venir les rencontrer. J’aimerais et j’essaierais de vous en parler plus longuement et individuellement dans de prochains articles.
Jardi Compost … est une structure qui propose des solutions urbaines de jardinage éco-responsables… Accompagnement et conseil autour du jardinage (spécialisé dans le potager et la permaculture) et la réduction des déchets organiques (compostage collectif, broyage…) auprès des collectivités, des professionnels et des particuliers.
Jardi Compost accompagne la mise en place et/ou l’animation des initiatives citoyennes liées à la transition (Incroyables Comestibles, jardins partagés, Disco Soupe, Gratiféria…). Distributeur local des Smartpots, sacs innovants en géotextile.
Plus d'infos sur : http://www.lespetitesberniques.fr/ferme-urbaine-a-saint-nazaire/
Re: Ferme urbaine à Saint Nazaire
Jeu 10 Jan - 18:26
La Ville de Saint-Nazaire lance un appel à manifestation d'intérêt pour l'occupation du toit de la base sous-marine. L'accent sera mis sur la végétalisation. Candidatures possibles jusqu'au 8 février 2019.
Contexte
La base sous-marine, construite lors de la Seconde Guerre mondiale, et qui a résisté aux bombardements, a fait l’objet depuis les années 1990 d’une réappropriation dans le cadre d’un vaste projet urbain, dénommé Ville-Port, qui a abouti au développement d’activités culturelles, touristiques et associatives au sein des alvéoles de la base, mais aussi à la possibilité d’accéder au toit de cette base.
Dans le cadre de l’évènement culturel et artistique Estuaire, le toit de la base sous-marine a servi en 2009 de support à une création de Gilles Clément, composé de trois éléments : le Bois de Trembles, le Jardins des Orpins et des Graminées et le Jardin des Étiquettes. Cette œuvre, qui entre dans la logique du jardin du tiers paysage chère à Gilles Clément, visait à introduire du végétal sur un site par nature hostile : béton, vent et exploitation complexe de l’eau.
Dans le cadre de sa stratégie de revitalisation du centre-ville, et plus largement de développement de l’offre de loisirs et de promenade entre le port, le front de mer et le cœur de la ville, la municipalité souhaite faire du toit de la base une destination à part entière. En devenant lieu symbole de la transition écologique, de la valorisation du patrimoine historique de la Ville, mais aussi lieu de détente et de déambulation, le toit de la base constituera une offre récréative et contemplative au service des habitants de Saint-Nazaire, ainsi que pour les touristes.
Objet de l’Appel à manifestation d’intérêt
L’appel à manifestation d’intérêt (AMI) vise à faire émerger des propositions innovantes et participatives d’occupation du toit de la base. L’accent dans les propositions devra porter sur la végétalisation du site, en cohérence avec l’œuvre de Gilles Clément. Elle devra également comporter une vision des différents aménagements et activités envisagés pour faire du toit de la base un lieu intergénérationnel et propice aux échanges et aux rencontres.
Descriptif du site
La base est située face au port de Saint-Nazaire. Plusieurs de ses alvéoles ont été aménagés depuis la fin des années 1990 pour abriter : un musée dédié aux paquebots, l’office de tourisme, un restaurant, une salle multi-évènements, un lieu d’exposition d’art contemporain, des studios de répétition et une salle de concert de musiques actuelles.
Le toit de la base sous-marine représente une surface de 2,5 hectares accessible depuis la rue par un escalier, un ascenseur et une passerelle. Son épaisseur est de 6 mètres. Des travaux d’étanchéité ont été réalisés en 2010. Ce toit a fait l’objet de différents aménagements ces vingt dernières années, qui ont largement maintenu son caractère minéral : cheminement en inox sur tout le toit de la base, Bois des Trembles, Jardins des Orpins et des Graminés, Jardin des Étiquettes, accès au belvédère dominant le port, panneaux d’exposition sur l’histoire de Saint-Nazaire, installation du radôme pour des expressions artistiques (expositions, concerts, etc.), jeux pour enfants proposés par le Conseil de quartier du centre-ville. De nombreux espaces restent dépourvus de tout aménagement.
Plus d'info : http://www.saintnazaire.fr/actus-109/saint-nazaire-des-projets-pour-le-toit-de-la-base-sous-marine-de-saint-nazaire-11825.html?cHash=6c74a6d6c4a7b9f40ec18c240d8e5a87
Contexte
La base sous-marine, construite lors de la Seconde Guerre mondiale, et qui a résisté aux bombardements, a fait l’objet depuis les années 1990 d’une réappropriation dans le cadre d’un vaste projet urbain, dénommé Ville-Port, qui a abouti au développement d’activités culturelles, touristiques et associatives au sein des alvéoles de la base, mais aussi à la possibilité d’accéder au toit de cette base.
Dans le cadre de l’évènement culturel et artistique Estuaire, le toit de la base sous-marine a servi en 2009 de support à une création de Gilles Clément, composé de trois éléments : le Bois de Trembles, le Jardins des Orpins et des Graminées et le Jardin des Étiquettes. Cette œuvre, qui entre dans la logique du jardin du tiers paysage chère à Gilles Clément, visait à introduire du végétal sur un site par nature hostile : béton, vent et exploitation complexe de l’eau.
Dans le cadre de sa stratégie de revitalisation du centre-ville, et plus largement de développement de l’offre de loisirs et de promenade entre le port, le front de mer et le cœur de la ville, la municipalité souhaite faire du toit de la base une destination à part entière. En devenant lieu symbole de la transition écologique, de la valorisation du patrimoine historique de la Ville, mais aussi lieu de détente et de déambulation, le toit de la base constituera une offre récréative et contemplative au service des habitants de Saint-Nazaire, ainsi que pour les touristes.
Objet de l’Appel à manifestation d’intérêt
L’appel à manifestation d’intérêt (AMI) vise à faire émerger des propositions innovantes et participatives d’occupation du toit de la base. L’accent dans les propositions devra porter sur la végétalisation du site, en cohérence avec l’œuvre de Gilles Clément. Elle devra également comporter une vision des différents aménagements et activités envisagés pour faire du toit de la base un lieu intergénérationnel et propice aux échanges et aux rencontres.
Descriptif du site
La base est située face au port de Saint-Nazaire. Plusieurs de ses alvéoles ont été aménagés depuis la fin des années 1990 pour abriter : un musée dédié aux paquebots, l’office de tourisme, un restaurant, une salle multi-évènements, un lieu d’exposition d’art contemporain, des studios de répétition et une salle de concert de musiques actuelles.
Le toit de la base sous-marine représente une surface de 2,5 hectares accessible depuis la rue par un escalier, un ascenseur et une passerelle. Son épaisseur est de 6 mètres. Des travaux d’étanchéité ont été réalisés en 2010. Ce toit a fait l’objet de différents aménagements ces vingt dernières années, qui ont largement maintenu son caractère minéral : cheminement en inox sur tout le toit de la base, Bois des Trembles, Jardins des Orpins et des Graminés, Jardin des Étiquettes, accès au belvédère dominant le port, panneaux d’exposition sur l’histoire de Saint-Nazaire, installation du radôme pour des expressions artistiques (expositions, concerts, etc.), jeux pour enfants proposés par le Conseil de quartier du centre-ville. De nombreux espaces restent dépourvus de tout aménagement.
Plus d'info : http://www.saintnazaire.fr/actus-109/saint-nazaire-des-projets-pour-le-toit-de-la-base-sous-marine-de-saint-nazaire-11825.html?cHash=6c74a6d6c4a7b9f40ec18c240d8e5a87
- isa
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L’énorme potentiel de l’agriculture urbaine
Lun 4 Fév - 7:49
Production de nourriture, assainissement et rafraichissement de l’air, diminution de l’impact des inondations, captation d’azote : les nombreux avantages de l’agriculture urbaine viennent d’être quantifiés par des chercheurs chinois et américains.
LEGUMES. Alphonse Allais avait tort. Il ne faut pas installer les villes à la campagne, mais au contraire mettre la campagne à la ville. C'est la conclusion qu'on peut retirer de l'étude menée par des chercheurs de l'Université Tsinghua de Pékin et des universités américaines de Berkeley (Californie) et d'Arizona que vient de publier Earth's Future. Ce travail mené à partir de Google Earth révèle qu'entre 367 000 km² (hypothèse basse) et 641 000 km² (hypothèse haute) d'espaces insérés dans les villes du monde entier pourraient servir à produire des légumes.
Jusqu'ici, la production agricole au sein du tissu urbain avait fait l'objet d'évaluations sommaires. Des études récentes affirmaient ainsi que 36% des surfaces des villes servaient à produire de la nourriture. La nouvelle étude pense que ce chiffre est surestimé par le fait qu'il inclut des zones de banlieues lointaines dédiées au maraîchage et des espaces verts improprement classés en zone agricole. Pour éviter ces imprécisions, les chercheurs ont utilisé Google Earth pour bien préciser l'usage des zones non bâties au sein des villes afin notamment d'en écarter les espaces récréatifs. C'est ainsi qu'ils arrivent à une évaluation plus précise bien que la fourchette reste extrêmement large. Pour la première fois cependant, l'agriculture urbaine repose sur une vraie définition. L'étude considère en effet le potentiel des façades et des surfaces verticales à accueillir des cultures, les toits et les espaces vacants.
Les façades, les toits et les terrains vagues deviennent productifs
SERVICES. Que peut-on planter sur ces espaces ? Et pour quel bénéfice ? Les chercheurs ont classé les plantes en trois catégories. La première regroupe les cultures les plus adaptées à la ville : légumes secs, légumes racinaires (carottes, navets, pommes de terre), choux et épinards. La seconde, celles qui posent plus de problèmes : les arbustes fruitiers et les légumes moins nourrisants comme les tomates et les laitues. Enfin, la troisième catégorie est celle des cultures les moins adaptables : les grands arbres fruitiers (pommiers, poiriers, citronniers), les cultures intensives comme le tournesol ou le colza. Les chercheurs ont ensuite défini pour chaque pays les cultures les plus adaptées pour en tirer une évaluation de production et de revenus. C'est ainsi qu'ils arrivent à un total de 100 à 180 millions de tonnes de nourriture produites tous les ans. C'est peu au regard des 6500 millions de tonnes de végétaux récoltés tous les ans dans le monde, selon les décomptes de la FAO. Mais pour certaines plantations comme les légumes secs et racinaires, l'agriculture urbaine pourrait remplir jusqu'à 10% des besoins. Au total, elle générerait entre 65 et 122 millions d'euros de revenus.
Au-delà de l'alimentation, les plantations en ville remplissent d'autres services dits écosystémiques : rafraîchissement de l'air et dépollution, lutte contre les inondations, captation d'azote, économies d'énergie. Ainsi, en réduisant le transport des marchandises et en isolant les bâtiments, l'étude retient qu'une facture de 125 milliards d'euros en électricité et carburant serait économisée. En rafraichissant l'atmosphère des villes, les plantations feraient également gagner 4,5 milliards d'euros. Au total, cette activité pourrait rapporter entre 75 et 150 milliards d'euros par an.
Partout dans le monde l'agriculture urbaine gagne du terrain. Elle n'avait jamais vraiment disparu des villes des pays en voie de développement. Elle reconquiert des espaces dans les pays riches. Ainsi, la ville de Paris ambitionne le développement de 100 hectares de fermes urbaines sur son territoire d'ici 2020. Ces projets sont regroupés sous l'étiquette des "Parisculteurs ", des "paysans" bien décidés à réinstaller la campagne à la ville.
Source https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/agriculture/l-agriculture-urbaine-pourrait-generer-des-milliards-d-euros-de-benefices_119866?fbclid=IwAR0-hRn8A1LbpL5EDjhwAD1sx92SMXyilLPjHdxftMjgxpaBYOQupBzNKkg
LEGUMES. Alphonse Allais avait tort. Il ne faut pas installer les villes à la campagne, mais au contraire mettre la campagne à la ville. C'est la conclusion qu'on peut retirer de l'étude menée par des chercheurs de l'Université Tsinghua de Pékin et des universités américaines de Berkeley (Californie) et d'Arizona que vient de publier Earth's Future. Ce travail mené à partir de Google Earth révèle qu'entre 367 000 km² (hypothèse basse) et 641 000 km² (hypothèse haute) d'espaces insérés dans les villes du monde entier pourraient servir à produire des légumes.
Jusqu'ici, la production agricole au sein du tissu urbain avait fait l'objet d'évaluations sommaires. Des études récentes affirmaient ainsi que 36% des surfaces des villes servaient à produire de la nourriture. La nouvelle étude pense que ce chiffre est surestimé par le fait qu'il inclut des zones de banlieues lointaines dédiées au maraîchage et des espaces verts improprement classés en zone agricole. Pour éviter ces imprécisions, les chercheurs ont utilisé Google Earth pour bien préciser l'usage des zones non bâties au sein des villes afin notamment d'en écarter les espaces récréatifs. C'est ainsi qu'ils arrivent à une évaluation plus précise bien que la fourchette reste extrêmement large. Pour la première fois cependant, l'agriculture urbaine repose sur une vraie définition. L'étude considère en effet le potentiel des façades et des surfaces verticales à accueillir des cultures, les toits et les espaces vacants.
Les façades, les toits et les terrains vagues deviennent productifs
SERVICES. Que peut-on planter sur ces espaces ? Et pour quel bénéfice ? Les chercheurs ont classé les plantes en trois catégories. La première regroupe les cultures les plus adaptées à la ville : légumes secs, légumes racinaires (carottes, navets, pommes de terre), choux et épinards. La seconde, celles qui posent plus de problèmes : les arbustes fruitiers et les légumes moins nourrisants comme les tomates et les laitues. Enfin, la troisième catégorie est celle des cultures les moins adaptables : les grands arbres fruitiers (pommiers, poiriers, citronniers), les cultures intensives comme le tournesol ou le colza. Les chercheurs ont ensuite défini pour chaque pays les cultures les plus adaptées pour en tirer une évaluation de production et de revenus. C'est ainsi qu'ils arrivent à un total de 100 à 180 millions de tonnes de nourriture produites tous les ans. C'est peu au regard des 6500 millions de tonnes de végétaux récoltés tous les ans dans le monde, selon les décomptes de la FAO. Mais pour certaines plantations comme les légumes secs et racinaires, l'agriculture urbaine pourrait remplir jusqu'à 10% des besoins. Au total, elle générerait entre 65 et 122 millions d'euros de revenus.
Au-delà de l'alimentation, les plantations en ville remplissent d'autres services dits écosystémiques : rafraîchissement de l'air et dépollution, lutte contre les inondations, captation d'azote, économies d'énergie. Ainsi, en réduisant le transport des marchandises et en isolant les bâtiments, l'étude retient qu'une facture de 125 milliards d'euros en électricité et carburant serait économisée. En rafraichissant l'atmosphère des villes, les plantations feraient également gagner 4,5 milliards d'euros. Au total, cette activité pourrait rapporter entre 75 et 150 milliards d'euros par an.
Partout dans le monde l'agriculture urbaine gagne du terrain. Elle n'avait jamais vraiment disparu des villes des pays en voie de développement. Elle reconquiert des espaces dans les pays riches. Ainsi, la ville de Paris ambitionne le développement de 100 hectares de fermes urbaines sur son territoire d'ici 2020. Ces projets sont regroupés sous l'étiquette des "Parisculteurs ", des "paysans" bien décidés à réinstaller la campagne à la ville.
Source https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/agriculture/l-agriculture-urbaine-pourrait-generer-des-milliards-d-euros-de-benefices_119866?fbclid=IwAR0-hRn8A1LbpL5EDjhwAD1sx92SMXyilLPjHdxftMjgxpaBYOQupBzNKkg
Re: Ferme urbaine à Saint Nazaire
Mer 20 Fév - 8:24
- Mila
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Re: Ferme urbaine à Saint Nazaire
Lun 25 Fév - 5:12
La plus grande ferme urbaine au monde ouvrira bientôt à Paris
14.000 mètres carrés dédiés à la culture de fruits et légumes issus d'une trentaine d'espèces différentes seront aménagés sur le toit du pavillon 6 de Paris Expo, à la porte de Versailles. Les Parisiens y auront accès dès le printemps 2020, annonce Viparis ce vendredi 22 février.
Plus de 20 maraîchers en place
Plus d'une vingtaine de maraîchers cultiveront des fruits et légumes. Les Parisiens pourront louer un carré potager tandis que les enfants découvriront le rythme des saisons au cours de visites pédagogiques.Par ailleurs, cette ferme urbaine sera envisagée comme un vrai lieu de convivialité et de rencontres. Viparis collaborera avec "Le Perchoir", célèbre pour sa transformation des toits industriels de la capitale en lieux de restauration branchés, pour ouvrir un bar et un restaurant. En cuisine, on piochera dans le potager urbain pour composer la carte.
https://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/37217/plus-grande-ferme-urbaine-monde-ouvrira-sur-toit-paris-expo?fbclid=IwAR0OpTZVw2731FBuz9BtAPu-Qu_cnpIKTnMcuIwAq-EYzG7smrLTUUL5nVU
14.000 mètres carrés dédiés à la culture de fruits et légumes issus d'une trentaine d'espèces différentes seront aménagés sur le toit du pavillon 6 de Paris Expo, à la porte de Versailles. Les Parisiens y auront accès dès le printemps 2020, annonce Viparis ce vendredi 22 février.
Plus de 20 maraîchers en place
Plus d'une vingtaine de maraîchers cultiveront des fruits et légumes. Les Parisiens pourront louer un carré potager tandis que les enfants découvriront le rythme des saisons au cours de visites pédagogiques.Par ailleurs, cette ferme urbaine sera envisagée comme un vrai lieu de convivialité et de rencontres. Viparis collaborera avec "Le Perchoir", célèbre pour sa transformation des toits industriels de la capitale en lieux de restauration branchés, pour ouvrir un bar et un restaurant. En cuisine, on piochera dans le potager urbain pour composer la carte.
https://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/37217/plus-grande-ferme-urbaine-monde-ouvrira-sur-toit-paris-expo?fbclid=IwAR0OpTZVw2731FBuz9BtAPu-Qu_cnpIKTnMcuIwAq-EYzG7smrLTUUL5nVU
- louix
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Re: Ferme urbaine à Saint Nazaire
Ven 14 Juin - 13:43
Encourager l'agriculture urbaine pourrait améliorer la résilience des villes
Végétalisation, soutien à la biodiversité, gestion des flux d'eau et de déchets : l'agriculture urbaine pourrait participer à la durabilité des villes, selon le Cese. Toutefois, toutes ses formes ne se valent pas et les aides devront en tenir compte.
En réintroduisant de la nature en ville, les villes accèdent en effet à ses services environnementaux. Dans un contexte de réchauffement climatique, elles pourraient ainsi se doter d'un outil supplémentaire pour lutter contre les îlots de chaleur. "A Valence, les températures relevées au sein des espaces verts s'avèrent plus fraîches de 2,5°C par rapport aux températures maximales mesurées en ville", illustre le Cese. La végétalisation permet également de réduire les pollutions : les eaux pluviales sont infiltrées dans les sols et évitent ainsi d'emporter les dépôts des sols urbains imperméabilisés.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/agriculture-urbaine-ameliorer-resilience-villes-cese-changement-climatique-33599.php4
Végétalisation, soutien à la biodiversité, gestion des flux d'eau et de déchets : l'agriculture urbaine pourrait participer à la durabilité des villes, selon le Cese. Toutefois, toutes ses formes ne se valent pas et les aides devront en tenir compte.
En réintroduisant de la nature en ville, les villes accèdent en effet à ses services environnementaux. Dans un contexte de réchauffement climatique, elles pourraient ainsi se doter d'un outil supplémentaire pour lutter contre les îlots de chaleur. "A Valence, les températures relevées au sein des espaces verts s'avèrent plus fraîches de 2,5°C par rapport aux températures maximales mesurées en ville", illustre le Cese. La végétalisation permet également de réduire les pollutions : les eaux pluviales sont infiltrées dans les sols et évitent ainsi d'emporter les dépôts des sols urbains imperméabilisés.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/agriculture-urbaine-ameliorer-resilience-villes-cese-changement-climatique-33599.php4
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