- Mila
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Date d'inscription : 11/10/2018
Language des arbres
Mar 14 Mai - 20:10
LANGAGE DES ARBRES : un réseau de communication et de défense très élaboré
Dans « La Vie secrète des arbres » Peter Wohlleben décrit l’existence d’un très élaboré langage des arbres. Ceux-ci communiquent entre eux par les odeurs et les signaux électriques qu’ils émettent ainsi qu’un réseau racinaire, une toile souterraine permettant de s’échanger des informations sur les insectes des environs ou la sécheresse du sol. Ils mettent ainsi en place des stratégies de défense collective contre les agresseurs.
Les premières découvertes
Dans les années 1970, des chercheurs ont découvert le comportement défensif d’une espèce d’acacia de la savane africaine broutée par les girafes. Pour se débarrasser des prédateurs, les acacias augmentent en quelques minutes la teneur en substances toxiques de leurs feuilles poussant les girafes à se diriger vers les acacias d’une centaine de mètres. Les acacias agressés émettent un gaz avertisseur (éthylène) qui alerte leurs congénères de l’imminence d’un danger, ces derniers réagissant à leur tour en augmentant la teneur en substances toxiques de leurs feuilles. Les girafes habituées se déplacent ainsi jusqu’aux arbres non avertis ou remontent le vent.
Le langage des arbres
Les chênes, les hêtres ou les sapins réagissent eux aussi lors d’une agression. Lorsqu’une chenille mord une de leurs feuilles, le tissu végétal se modifie autour de la morsure et envoie des signaux électriques. L’impulsion se propageant à la vitesse d’un centimètre par minute, cela nécessite plus d’une heure pour synthétiser les anticorps contre les parasites.
Malgré une certaine lenteur, aucune partie de l’arbre ne fonctionne isolément. Dès qu’un endroit est agressé, l’information se propage à l’ensemble de l’arbre déclenchant, si nécessaire, l’émission de substances odorantes sur mesure en fonction de l’objectif à remplir par les feuilles. Cette aptitude à réagir de façon ciblée permet de stopper une agression en quelques jours. Un arbre est capable d’identifier l’espèce de l’insecte à sa salive très spécifique. Les arbres émettent également des substances attirantes pour faire venir des prédateurs de l’espèce agresseuse. Les ormes et les pins attirent ainsi des petites guêpes qui pondent des œufs dans le corps des chenilles envahisseurs.
yant l’inconvénient de se diluer rapidement dans l’air, le rayon d’action des alertes odorantes est inférieur à 100 m. Ce défaut de diffusion très lente du signal d’alerte au sein de l’arbre est contrebalancé par l’utilisation de la voie des airs permettant à l’arbre de franchir de grandes distances en peu de temps et de prévenir rapidement les parties éloignées de plusieurs mètres.
Le monde animal perçoit tous les signaux chimiques émis par les arbres, connaissant les attaques en cours et par quelle espèce d’agresseurs. Les prédateurs des agresseurs sont ainsi informés et peuvent intervenir.
Concernant les substances secrétées, les chênes envoient des tanins amers et toxiques dans leur écorce et leurs feuilles. Les saules fabriquent de la salicyline, destructrice pour les insectes, contrairement aux humains. La tisane d’écorce de saule, ancêtre de l’aspirine, atténue les maux de tête et la fièvre.
Outre les parties extérieures, les arbres sont en mesure d’envoyer des messages à leurs racines, connectant tous les individus entre eux et fonctionnant par tous les temps. Les informations sont transmises chimiquement et électriquement à la vitesse de 1cm/s.
Source : https://culture-crunch.com/2019/05/11/langage-des-arbres-un-reseau-de-communication-et-de-defense-tres-elabore/?fbclid=IwAR1NWOayYF7NpzKyiibRvoTOXEP6QKw4O6hbtupvFqFes91L0luX8fwo2c0
Dans « La Vie secrète des arbres » Peter Wohlleben décrit l’existence d’un très élaboré langage des arbres. Ceux-ci communiquent entre eux par les odeurs et les signaux électriques qu’ils émettent ainsi qu’un réseau racinaire, une toile souterraine permettant de s’échanger des informations sur les insectes des environs ou la sécheresse du sol. Ils mettent ainsi en place des stratégies de défense collective contre les agresseurs.
Les premières découvertes
Dans les années 1970, des chercheurs ont découvert le comportement défensif d’une espèce d’acacia de la savane africaine broutée par les girafes. Pour se débarrasser des prédateurs, les acacias augmentent en quelques minutes la teneur en substances toxiques de leurs feuilles poussant les girafes à se diriger vers les acacias d’une centaine de mètres. Les acacias agressés émettent un gaz avertisseur (éthylène) qui alerte leurs congénères de l’imminence d’un danger, ces derniers réagissant à leur tour en augmentant la teneur en substances toxiques de leurs feuilles. Les girafes habituées se déplacent ainsi jusqu’aux arbres non avertis ou remontent le vent.
Le langage des arbres
Les chênes, les hêtres ou les sapins réagissent eux aussi lors d’une agression. Lorsqu’une chenille mord une de leurs feuilles, le tissu végétal se modifie autour de la morsure et envoie des signaux électriques. L’impulsion se propageant à la vitesse d’un centimètre par minute, cela nécessite plus d’une heure pour synthétiser les anticorps contre les parasites.
Malgré une certaine lenteur, aucune partie de l’arbre ne fonctionne isolément. Dès qu’un endroit est agressé, l’information se propage à l’ensemble de l’arbre déclenchant, si nécessaire, l’émission de substances odorantes sur mesure en fonction de l’objectif à remplir par les feuilles. Cette aptitude à réagir de façon ciblée permet de stopper une agression en quelques jours. Un arbre est capable d’identifier l’espèce de l’insecte à sa salive très spécifique. Les arbres émettent également des substances attirantes pour faire venir des prédateurs de l’espèce agresseuse. Les ormes et les pins attirent ainsi des petites guêpes qui pondent des œufs dans le corps des chenilles envahisseurs.
yant l’inconvénient de se diluer rapidement dans l’air, le rayon d’action des alertes odorantes est inférieur à 100 m. Ce défaut de diffusion très lente du signal d’alerte au sein de l’arbre est contrebalancé par l’utilisation de la voie des airs permettant à l’arbre de franchir de grandes distances en peu de temps et de prévenir rapidement les parties éloignées de plusieurs mètres.
Le monde animal perçoit tous les signaux chimiques émis par les arbres, connaissant les attaques en cours et par quelle espèce d’agresseurs. Les prédateurs des agresseurs sont ainsi informés et peuvent intervenir.
Concernant les substances secrétées, les chênes envoient des tanins amers et toxiques dans leur écorce et leurs feuilles. Les saules fabriquent de la salicyline, destructrice pour les insectes, contrairement aux humains. La tisane d’écorce de saule, ancêtre de l’aspirine, atténue les maux de tête et la fièvre.
Outre les parties extérieures, les arbres sont en mesure d’envoyer des messages à leurs racines, connectant tous les individus entre eux et fonctionnant par tous les temps. Les informations sont transmises chimiquement et électriquement à la vitesse de 1cm/s.
Source : https://culture-crunch.com/2019/05/11/langage-des-arbres-un-reseau-de-communication-et-de-defense-tres-elabore/?fbclid=IwAR1NWOayYF7NpzKyiibRvoTOXEP6QKw4O6hbtupvFqFes91L0luX8fwo2c0
- Mila
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Re: Language des arbres
Ven 17 Mai - 23:50
« Wood wide Web » : le réseau mondial de microbes qui connecte les arbres a été cartographié pour la toute première fois !
C’est un fait : les arbres ne seraient rien sans leurs amis les microbes et autres micro-organismes ! En effet, des millions d’espèces de champignons et de bactéries échangent des éléments nutritifs entre le sol et les racines des arbres, formant ainsi un vaste réseau d’organismes interconnectés dans les bois du monde entier. Et pour la toute première fois, des scientifiques ont réussi à cartographier ce réseau, un véritable « wood wide web » des arbres, en utilisant une base de données recensant plus de 28’000 espèces d’arbres vivant dans plus de 70 pays.
+ d'infos : https://trustmyscience.com/wood-wide-web-reseau-mondial-microbes-connecte-arbres-cartographie/?fbclid=IwAR0A_t-JDTepWAIvZHW6M98PkrKIAAi8mcyPBmC3wNWwcAI79IieeUbPN2k
C’est un fait : les arbres ne seraient rien sans leurs amis les microbes et autres micro-organismes ! En effet, des millions d’espèces de champignons et de bactéries échangent des éléments nutritifs entre le sol et les racines des arbres, formant ainsi un vaste réseau d’organismes interconnectés dans les bois du monde entier. Et pour la toute première fois, des scientifiques ont réussi à cartographier ce réseau, un véritable « wood wide web » des arbres, en utilisant une base de données recensant plus de 28’000 espèces d’arbres vivant dans plus de 70 pays.
+ d'infos : https://trustmyscience.com/wood-wide-web-reseau-mondial-microbes-connecte-arbres-cartographie/?fbclid=IwAR0A_t-JDTepWAIvZHW6M98PkrKIAAi8mcyPBmC3wNWwcAI79IieeUbPN2k
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