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isa
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Le filon de l'agriculture sans pesticide Empty Le filon de l'agriculture sans pesticide

Jeu 17 Jan - 8:13
L’agriculture sans pesticides est une promesse d’avenir et d’espoir. Elle permettra la création de dizaines de milliers d’emplois pour nourrir la France sans produits chimiques, et sans l’aide des machines agricoles. La rentabilité financière est également au rendez-vous de ce pari idéologique devenu réalité, qui ne demande plus qu’à se généraliser pour le bien de tous.

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La permaculture prévoit ce monde inédit, sans pétrole

La permaculture est aussi et surtout une agriculture de la connaissance, qui n’a rien à voir avec l’agriculture conventionnelle actuelle :

Avec l’agriculture moderne, vous recevez un mail de la chambre de l’agriculture qui vous dit : il y a telle invasion d’insectes, voici le produit que vous pouvez mettre. A vous de jouer !

Dans certaines situations critiques, ces « conseils » de la chambre de l’agriculture se transforment en injonctions préfectorales…à

Permaculture : produire durablement


L’agriculture menée au Bec Hellouin utilise très peu de pétrole. Loin derrière l’agriculture conventionnelle, et même de l’agriculture biologique :

Dans l’agriculture conventionnelle, pour produire une calorie d’alimentation, il faut 10 à 12 calories d’énergie fossile, explique Charles. Le bio tente d’utiliser le moins possible d’engrais de synthèse mais nécessite beaucoup d’engins dans les champs.

Moins de pétrole, donc plus de travail à la main, minutieux, pour garantir sur le long terme une extraordinaire biodiversité des sols :

L’agriculture moderne cherche à atteindre une rentabilité à court-terme, en brûlant les réserves carbonifères. Nous, nous prenons notre temps. Le but de mon travail est que mes enfants puissent en profiter durablement.

La micro-ferme du futur : un million d’emplois possibles


La Ferme emploie huit permanents. Production, recherche, formation : tout le monde est polyvalent. Une véritable ruche. La structure accueille aussi des stagiaires et des porteurs de projet qui souhaitent se former à la permaculture. L’idée est de transmettre des techniques et des connaissances. Et d’éviter ainsi aux « étudiants » de répéter les erreurs que Charles et Perrine ont commises.

Le filon de l'agriculture sans pesticide 2011-0915-Pierre-Rabhi-au-Bec-hellouin1

Un peu partout, à la campagne comme à la ville, des micro-fermes comme celle du Bec Hellouin pourraient voir le jour.


Je pense que les gens vont venir à la terre à temps partiel. On peut se lancer quasiment sans investissement, du jour au lendemain, suggère Charles.

Il estime également qu’un million de micro-fermes pourraient être créées, en France, dans les prochaines années. Soit un million d’emplois possibles :

1 000 m2 cultivés en maraîchage bio permaculturel permettent de créer une activité à temps plein, d’après l’ingénieur Sacha Guégan. C’est un métier dur, rappelle Charles, mais nous vivons chaque jour dans la beauté de la nature qui nous entoure.

le rapport démontre que l’agroécologie, si elle est suffisamment soutenue, peut doubler la production alimentaire dans des régions entières d’ici 10 ans, tout en atténuant le changement climatique et la réduction de la pauvreté rurale.

Ce rapport est un appel aux États pour un virage fondamental vers l’agroécologie. C’est le seul moyen connu et viable, pour les pays de nourrir leurs populations tout en apportant des éléments de réponses aux problèmes d’envergure que sont la pollution et le dérèglement climatique, la pauvreté et la malnutrition.

L’agroécologie en général et la permaculture peuvent également, sans aucun conteste possible, participer à l’amélioration de la santé publique dans les pays pratiquants l’agriculture intensive. Car on ne peut s’empêcher de penser que cette approche productiviste, qui est encore pratiquée majoritairement de nos jours, empoisonne les consommateurs, pollue la terre et l’eau, et tue les agriculteurs depuis des dizaines d’années.

C’est ce que nous dénoncions dans l’article : Qui sème les pesticides récolte le cancer. Les seuls bénéficiaires du système de production agricole intensif sont les grands groupes de l’agroalimentaire et les investisseurs financiers. A n’en pas douter, eux aussi évitent de manger les produits alimentaires avec lesquels ils font de l’argent ; tout comme certains agriculteurs le font, pour préserver leur santé et celle de leurs proches.

Sources :

Le site internet de la Ferme du Bec Hellouin http://www.fermedubec.com/
Les miracles de la permaculture, paru kaizen-magazine.com http://www.kaizen-magazine.com/les-miracles-de-la-permaculture/
Report: Agroecology and the right to food (en anglais) http://www.srfood.org/en/report-agroecology-and-the-right-to-food


Extrait de : https://www.mieux-vivre-autrement.com/des-milliers-demplois-pour-une-agriculture-sans-pesticides.html/2
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Mila
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Le filon de l'agriculture sans pesticide Empty Re: Le filon de l'agriculture sans pesticide

Dim 24 Fév - 9:12
Consommer bio, c'est bon aussi pour l'emploi


Le filon de l'agriculture sans pesticide 17072469

La culture bio nécessite plus de personnel que l'agriculture traditionnelle. Quand vous achetez bio, non seulement vous faites un geste pour la planète, en évitant l'utilisation de pesticides et en favorisant la biodiversité mais vous faites un geste pour votre santé et vous donnez aussi un coup de pouce à l'emploi.

Le bio est un fort pourvoyeur d'emplois


Un chiffre pour le prouver : les fermes bio, qui représentent 8,3% du total des fermes françaises sont, comme disent les spécialistes, "plus denses en terme d'emploi". C'est à dire que plus de personnels y travaillent, à surface égale, par rapport aux fermes conventionnelles. Exactement 59% de plus. Pourquoi ? Tout simplement parce que pour remplacer les pesticides, on a besoin de plus de main d'oeuvre. Dans la vigne, par exemple, il faut désherber mécaniquement, tondre l'herbe et travailler davantage le sol. Ça veut dire plus de saisonniers parce que les salariés permanents ont plus de travail à faire. Si on prend le chiffre global, il est impressionnant : au cours de ces cinq dernières années, l'emploi dans la filière bio a augmenté de près de 10% par an. En tout, l'agriculture biologique, ce sont 134 500 emplois directs.

Les fermes concentrent le plus d'emplois


Des résultats qui sont en pleine progression : +14% l'an dernier, selon l'Agence bio. Pour la production, on l'a dit, mais aussi dans la transformation et la commercialisation des produits. Dans le cadre de circuits courts, très en vogue, on produit, on transforme et on vend de plus en plus sur place. Ça crée des emplois. Le bio, c'est aussi plus d'emploi parce qu'on travaille avec des fruits et des légumes plus fragiles. La chimie n'est pas là pour les conserver plus longtemps. Donc on a besoin d'intervention humaine. Et puis le bio, c'est toute une filière qui réclame de plus en plus de personnel. Quelques chiffres pour illustrer cette croissance. La transformation des produits bio, c'est +17% l'an dernier. La distribution, les magasins bio, c'est +13%. Le conseil, le contrôle, la recherche et la formation, c'est +10%.

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-mon-boulot/consommer-bio-c-est-bon-aussi-pour-l-emploi_3180039.html?fbclid=IwAR1drvWVwy8b8-lrJw6Z29OdSTiVMI8rOAd4_A_GbdYS04DX6z2HL_usIQc
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