Crise climatique et nouvelles technologies
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louix
ludovic arnaud
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- ludovic arnaud
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Crise climatique et nouvelles technologies
Mer 3 Oct - 19:16
Les nouvelles technologies sont souvent présenté comme une opportunité dans la lutte pour le changement climatique.
De nombreuses multinationales se saisissent de cette vision pour promouvoir de nouveaux marché et soutenir leur com'. Le fameux green washing.
Mais qu'en est-il vraiment ?
Qu'est-ce qui se cache derrière toutes ces nouvelles technologie ? Que penser du monde de parc éolien et de panneaux solaires, interconnecté par des smartgrid et des compteurs intelligents, en lien avec tous nos écrans connectés à un cloud aux dimensions titanesque, alimentant des voitures électriques et quantité d'autres bidules intelligents ?
Et si ce mirage, non content de ne rien solutionner au niveau du climat nous préparait une crise environnementale encore plus terrible ?
C'est ce que semble suggérer la "question des terres rares" et des "coups énergétiques cachés".
Voilà un sujet qu'on pourrait creuser avec la SNALIS, qui est sur ce créneau depuis quelques temps.
J'en ferait bien un sujet pour notre programme de formation.
Sur quelles ressources peut-on s'appuyer ? Qu'avez vous comme lien, vers des textes, des vidéo, des référence de films ou documentaires ?
De nombreuses multinationales se saisissent de cette vision pour promouvoir de nouveaux marché et soutenir leur com'. Le fameux green washing.
Mais qu'en est-il vraiment ?
Qu'est-ce qui se cache derrière toutes ces nouvelles technologie ? Que penser du monde de parc éolien et de panneaux solaires, interconnecté par des smartgrid et des compteurs intelligents, en lien avec tous nos écrans connectés à un cloud aux dimensions titanesque, alimentant des voitures électriques et quantité d'autres bidules intelligents ?
Et si ce mirage, non content de ne rien solutionner au niveau du climat nous préparait une crise environnementale encore plus terrible ?
C'est ce que semble suggérer la "question des terres rares" et des "coups énergétiques cachés".
Voilà un sujet qu'on pourrait creuser avec la SNALIS, qui est sur ce créneau depuis quelques temps.
J'en ferait bien un sujet pour notre programme de formation.
Sur quelles ressources peut-on s'appuyer ? Qu'avez vous comme lien, vers des textes, des vidéo, des référence de films ou documentaires ?
- Fred
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Re: Crise climatique et nouvelles technologies
Mer 3 Oct - 22:32
Vaste question...
Allez je me lance sans même avoir fait le tour de la question...
Je dirais que les nouvelles technologies nous aident pour l'analyse et la communication sur le problème complexe du réchauffement climatique. Cela permet de définir les actions les plus importantes à conduire mais je suis plus réservé sur l'attente d'une technologie comme solution miracle.
Le chemin idéale pour moi est bien un changement de société avec la "valeur" de l'environnement dans l'équation de l' écosystème terre sur ce sujet des nouvelles technologies au secours du climat. Plus globalement, je vous renvoie vers l'économie symbiotique d'Isabelle Delanoy https://fr.symbiotique.org/fr/
Voici déjà quelques premiers éléments de réponses récupérés ça et là :
"impacts négatifs"
- L’impact des nouvelles technologies sur l’environnement mesuré par l’Ademe en 2011 https://www.numerama.com/magazine/19296-l-impact-des-nouvelles-technologies-sur-l-environnement-mesure-par-l-ademe.html
en 2018 https://mobile.francetvinfo.fr/economie/automobile/vehicules-electriques-l-ademe-invite-a-limiter-leur-usage-a-des-distances-limitees-type-trajet-domicile-travail-par-exemple_2969773.amp
- Le numérique, mauvais élève de la transition énergétique https://usbeketrica.com/article/le-numerique-mauvais-eleve-de-la-transition-energetique
- La fin des minerais, une réalité qui fait peur https://www.4emesinge.com/la-fin-des-minerais-une-realite-qui-fait-peur/
Voiçi un exemple d'Analyse global
avec Data visualisation
"impacts positifs"
- Fondation Solar impulse https://solarimpulse.com/
- Using blockchain to build a circular economy https://medium.com/circulatenews/using-blockchain-to-build-a-circular-economy-5530028d9570
- Les terres rares ne sont indispensables ni pour l’éolien, ni pour les panneaux photovoltaïques, ni pour le moteur de voiture électrique.
La véritable rareté, et la véritable problématique environnementale, climatique, sanitaire et géopolitique, ce sont les énergies fossiles.
https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/les-terres-rares-sont-elles-indispensables-pour-les-moteurs-electriques-les-eoliennes-et-les-panneaux-solaires-1300/
- Planter jusqu’à 100 000 arbres … par jour ! https://positivr.fr/drone-plante-arbres-biocarbon/
Réponse à compléter pour débroussailler encore le sujet
Allez je me lance sans même avoir fait le tour de la question...
Je dirais que les nouvelles technologies nous aident pour l'analyse et la communication sur le problème complexe du réchauffement climatique. Cela permet de définir les actions les plus importantes à conduire mais je suis plus réservé sur l'attente d'une technologie comme solution miracle.
Le chemin idéale pour moi est bien un changement de société avec la "valeur" de l'environnement dans l'équation de l' écosystème terre sur ce sujet des nouvelles technologies au secours du climat. Plus globalement, je vous renvoie vers l'économie symbiotique d'Isabelle Delanoy https://fr.symbiotique.org/fr/
Voici déjà quelques premiers éléments de réponses récupérés ça et là :
"impacts négatifs"
- L’impact des nouvelles technologies sur l’environnement mesuré par l’Ademe en 2011 https://www.numerama.com/magazine/19296-l-impact-des-nouvelles-technologies-sur-l-environnement-mesure-par-l-ademe.html
en 2018 https://mobile.francetvinfo.fr/economie/automobile/vehicules-electriques-l-ademe-invite-a-limiter-leur-usage-a-des-distances-limitees-type-trajet-domicile-travail-par-exemple_2969773.amp
- Le numérique, mauvais élève de la transition énergétique https://usbeketrica.com/article/le-numerique-mauvais-eleve-de-la-transition-energetique
- La fin des minerais, une réalité qui fait peur https://www.4emesinge.com/la-fin-des-minerais-une-realite-qui-fait-peur/
Voiçi un exemple d'Analyse global
avec Data visualisation
"impacts positifs"
- Fondation Solar impulse https://solarimpulse.com/
- Using blockchain to build a circular economy https://medium.com/circulatenews/using-blockchain-to-build-a-circular-economy-5530028d9570
- Les terres rares ne sont indispensables ni pour l’éolien, ni pour les panneaux photovoltaïques, ni pour le moteur de voiture électrique.
La véritable rareté, et la véritable problématique environnementale, climatique, sanitaire et géopolitique, ce sont les énergies fossiles.
https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/les-terres-rares-sont-elles-indispensables-pour-les-moteurs-electriques-les-eoliennes-et-les-panneaux-solaires-1300/
- Planter jusqu’à 100 000 arbres … par jour ! https://positivr.fr/drone-plante-arbres-biocarbon/
Réponse à compléter pour débroussailler encore le sujet
- louix
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Re: Crise climatique et nouvelles technologies
Ven 5 Oct - 8:38
Le numérique étant reconnu comme un levier de développement économique et social, la transition numérique apparaît comme incontournable pour l’ensemble des pays et des entreprises. La transition numérique est en outre souvent considérée comme un moyen de réduire la consommation d’énergie dans un grand nombre de secteurs. Pourtant, les impacts environnementaux directs et indirects (« effets rebond ») liés aux usages croissants du numérique sont systématiquement sous-estimés.
https://theshiftproject.org/article/pour-une-sobriete-numerique-rapport-shift/
https://theshiftproject.org/article/pour-une-sobriete-numerique-rapport-shift/
- ludovic arnaud
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Re: Crise climatique et nouvelles technologies
Sam 6 Oct - 22:10
j'ai lu avec interêt l'articles (je remet le lien ci dessous) qui relativise l'enjeux des terres rares. Rassurant. Après, en lisant les commentaires, je crois qu'on est encore dans une controverse en train de murir. Il va falloir creuser. Il y a plein d'articles à lire en lien dans cette page
https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/les-terres-rares-sont-elles-indispensables-pour-les-moteurs-electriques-les-eoliennes-et-les-panneaux-solaires-1300/
https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/les-terres-rares-sont-elles-indispensables-pour-les-moteurs-electriques-les-eoliennes-et-les-panneaux-solaires-1300/
- louix
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Re: Crise climatique et nouvelles technologies
Jeu 11 Oct - 12:03
Notion de « retour sur investissement énergétique » (TRE pour taux de retour énergétique)
http://carfree.fr/index.php/2018/10/11/des-scientifiques-mettent-en-garde-lonu-contre-la-disparition-imminente-du-capitalisme/
Dans ce futur à faible TRE, nous devons simplement accepter le fait que nous ne serons pas en mesure de soutenir les niveaux actuels de croissance économique. « Il sera extrêmement difficile, voire impossible, de répondre aux besoins énergétiques actuels ou croissants au cours des prochaines décennies avec des solutions à faible émission de carbone« , conclut le document. La transition économique doit s’accompagner d’efforts « pour réduire la consommation totale d’énergie« .
Les domaines clés pour y parvenir comprennent le transport, l’alimentation et la construction. L’urbanisme doit s’adapter à la promotion de la marche à pied et du vélo, à l’évolution vers les transports publics, ainsi qu’à l’électrification des transports. Les foyers et les lieux de travail seront de plus en plus connectés et localisés. Entre-temps, le transport international de marchandises et l’aviation ne peuvent pas continuer à croître au rythme actuel.
http://carfree.fr/index.php/2018/10/11/des-scientifiques-mettent-en-garde-lonu-contre-la-disparition-imminente-du-capitalisme/
Dans ce futur à faible TRE, nous devons simplement accepter le fait que nous ne serons pas en mesure de soutenir les niveaux actuels de croissance économique. « Il sera extrêmement difficile, voire impossible, de répondre aux besoins énergétiques actuels ou croissants au cours des prochaines décennies avec des solutions à faible émission de carbone« , conclut le document. La transition économique doit s’accompagner d’efforts « pour réduire la consommation totale d’énergie« .
Les domaines clés pour y parvenir comprennent le transport, l’alimentation et la construction. L’urbanisme doit s’adapter à la promotion de la marche à pied et du vélo, à l’évolution vers les transports publics, ainsi qu’à l’électrification des transports. Les foyers et les lieux de travail seront de plus en plus connectés et localisés. Entre-temps, le transport international de marchandises et l’aviation ne peuvent pas continuer à croître au rythme actuel.
- Fred
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Re: Crise climatique et nouvelles technologies
Lun 15 Oct - 12:51
La surconsommation numérique se révèle insoutenable pour l'environnement
La croissance exponentielle du numérique constitue une menace pour le climat et les ressources naturelles, révèle The Shift Project. Le think tank recommande d'adopter urgemment un scénario de sobriété numérique.
"Hors de la sobriété, point de salut. On aura beau faire tous les gains d'efficience, ils n'absorberont pas la croissance des usages", explique Hugues Ferreboeuf. Cet expert a dirigé un groupe de travail sur l'impact environnemental du numérique pour le think tank The Shift Project. Les conclusions de ses travaux ont été dévoilées jeudi 4 octobre lors d'un colloque.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/surconsommation-numerique-revele-insoutenable-environnement-32129.php4
La croissance exponentielle du numérique constitue une menace pour le climat et les ressources naturelles, révèle The Shift Project. Le think tank recommande d'adopter urgemment un scénario de sobriété numérique.
"Hors de la sobriété, point de salut. On aura beau faire tous les gains d'efficience, ils n'absorberont pas la croissance des usages", explique Hugues Ferreboeuf. Cet expert a dirigé un groupe de travail sur l'impact environnemental du numérique pour le think tank The Shift Project. Les conclusions de ses travaux ont été dévoilées jeudi 4 octobre lors d'un colloque.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/surconsommation-numerique-revele-insoutenable-environnement-32129.php4
Re: Crise climatique et nouvelles technologies
Sam 20 Oct - 16:37
L’humanité est de moins en moins connectée à Internet
La part de la population disposant d’un accès diminue depuis trois ans, et la tendance s’accélère.
Contrairement à une idée répandue, le développement du Web est loin de suivre une courbe de croissance continue. Au contraire, la proportion des personnes dans le monde qui ont accès à une connexion Internet est en régression, démontre une étude à paraître de la Web Foundation, basée sur les données des Nations unies, qu’a pu consulter le Guardian
(publié par J-Pierre Dieterlen)
https://mobile.lemonde.fr/pixels/article/2018/10/19/l-humanite-est-de-moins-en-moins-connectee-a-internet_5371687_4408996.html?xtref=http%3A%2F%2Fm.facebook.com%2F&fbclid=IwAR1dJ67MG4XVv5T7r6dYj3n6Xzx1dw-LEwnsKWqfTu3kmT7dZUx_Kz8SAJY
La part de la population disposant d’un accès diminue depuis trois ans, et la tendance s’accélère.
Contrairement à une idée répandue, le développement du Web est loin de suivre une courbe de croissance continue. Au contraire, la proportion des personnes dans le monde qui ont accès à une connexion Internet est en régression, démontre une étude à paraître de la Web Foundation, basée sur les données des Nations unies, qu’a pu consulter le Guardian
(publié par J-Pierre Dieterlen)
https://mobile.lemonde.fr/pixels/article/2018/10/19/l-humanite-est-de-moins-en-moins-connectee-a-internet_5371687_4408996.html?xtref=http%3A%2F%2Fm.facebook.com%2F&fbclid=IwAR1dJ67MG4XVv5T7r6dYj3n6Xzx1dw-LEwnsKWqfTu3kmT7dZUx_Kz8SAJY
- Fred
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]La ville intelligente de demain sera-t-elle durable ?
Ven 14 Déc - 14:43
La ville intelligente de demain sera-t-elle durable ?
Anne Garans, Associée KPMG, au sein du département Sustainability Services, nous aide à démystifier la complexité du mouvement smart city durable. Elle partage un état des lieux sur ce mouvement et revient sur les meilleures pratiques à mettre en place pour contribuer à son développement.
vec l’avènement des nouvelles technologies, telles que l’intelligence artificielle, les drones, les voitures autonomes, les appareils compatibles avec l’Internet des objets (IoT), les villes deviennent de plus en plus connectées. Elles promettent d’être plus performantes grâce à leurs infrastructures, transports ou écosystèmes toujours plus innovants. Par ailleurs, à l’ère du « make the planet great again », les villes s’orientent graduellement vers un modèle où le smart rencontre le durable. Elles tendent à se transformer, au-delà des simples aspects numériques et des avancées technologies.
La durabilité dans la smart city
Les zones urbaines abritent plus de la moitié de la population mondiale. Elles émettent plus de 70 % des gaz à effet de serre et régissent la grande majorité de l’économie mondiale.
Cette tendance devrait continuer à croître selon un récent rapport de l’ONU. Celui-ci prévoit que deux personnes sur trois habiteront en ville en 2050. Nous nous trouvons ainsi dans une situation sans précédent où l’infrastructure urbaine est devenue l’un des défis les plus pressants auquel le monde est confronté. Les gouvernements et les parties prenantes impliquées dans cette évolution devront accorder la priorité à la durabilité.
Le mouvement de la ville intelligente, autrement dit « smart city », prend de l’ampleur aussi bien en France que sur le plan mondial. La question de la durabilité au sein de la ville intelligente est complexe et multidimensionnelle. Qu’est-ce que le développement durable signifie réellement pour l’infrastructure ? Comment le mesurer ? Quels sont les principaux contributeurs et moteurs de la durabilité dans le contexte urbain ?
- La smart city « durable » : un mouvement en ligne avec les 17 ODD
- L’humain au cœur de la ville intelligente durable
- Un mouvement des smart city pour plus de biodiversité
De nombreuses villes, comme Dubaï ou encore Singapour, s’engagent aujourd’hui dans le développement de solutions encourageant la biodiversité. Avec l’objectif d’améliorer la qualité de l’air, le confort thermique et acoustique des quartiers ou multiplier les espaces verts en végétalisant les bâtiments
Ces villes réconcilient les attentes et les besoins en informant et en responsabilisant ses citoyens. Demain la gestion des ressources sera simplifiée, maîtrisée et contrôlée par la ville et ses citoyens. Elle répondra à leurs aspirations en matière d’écologie et de développement durable.
Cependant, le défi reste de taille. Les différents acteurs doivent prendre en compte les risques de saturation de données et de technologies. C’est la condition sine qua non pour permettre le développement connexe de la ville intelligente et de la ville durable.
Source : http://www.natura-sciences.com/energie/ville-intelligente-smart-city-durable.html?fbclid=IwAR0fkTrFjCiS8t6ORYjJv1fBmjbyVUSNmIozq16Ul4-r76OEWWS9pKIPrDE
http://www.natura-sciences.com/energie/ville-intelligente-smart-city-durable.html?fbclid=IwAR0fkTrFjCiS8t6ORYjJv1fBmjbyVUSNmIozq16Ul4-r76OEWWS9pKIPrDE
Anne Garans, Associée KPMG, au sein du département Sustainability Services, nous aide à démystifier la complexité du mouvement smart city durable. Elle partage un état des lieux sur ce mouvement et revient sur les meilleures pratiques à mettre en place pour contribuer à son développement.
vec l’avènement des nouvelles technologies, telles que l’intelligence artificielle, les drones, les voitures autonomes, les appareils compatibles avec l’Internet des objets (IoT), les villes deviennent de plus en plus connectées. Elles promettent d’être plus performantes grâce à leurs infrastructures, transports ou écosystèmes toujours plus innovants. Par ailleurs, à l’ère du « make the planet great again », les villes s’orientent graduellement vers un modèle où le smart rencontre le durable. Elles tendent à se transformer, au-delà des simples aspects numériques et des avancées technologies.
La durabilité dans la smart city
Les zones urbaines abritent plus de la moitié de la population mondiale. Elles émettent plus de 70 % des gaz à effet de serre et régissent la grande majorité de l’économie mondiale.
Cette tendance devrait continuer à croître selon un récent rapport de l’ONU. Celui-ci prévoit que deux personnes sur trois habiteront en ville en 2050. Nous nous trouvons ainsi dans une situation sans précédent où l’infrastructure urbaine est devenue l’un des défis les plus pressants auquel le monde est confronté. Les gouvernements et les parties prenantes impliquées dans cette évolution devront accorder la priorité à la durabilité.
Le mouvement de la ville intelligente, autrement dit « smart city », prend de l’ampleur aussi bien en France que sur le plan mondial. La question de la durabilité au sein de la ville intelligente est complexe et multidimensionnelle. Qu’est-ce que le développement durable signifie réellement pour l’infrastructure ? Comment le mesurer ? Quels sont les principaux contributeurs et moteurs de la durabilité dans le contexte urbain ?
- La smart city « durable » : un mouvement en ligne avec les 17 ODD
- L’humain au cœur de la ville intelligente durable
- Un mouvement des smart city pour plus de biodiversité
De nombreuses villes, comme Dubaï ou encore Singapour, s’engagent aujourd’hui dans le développement de solutions encourageant la biodiversité. Avec l’objectif d’améliorer la qualité de l’air, le confort thermique et acoustique des quartiers ou multiplier les espaces verts en végétalisant les bâtiments
Ces villes réconcilient les attentes et les besoins en informant et en responsabilisant ses citoyens. Demain la gestion des ressources sera simplifiée, maîtrisée et contrôlée par la ville et ses citoyens. Elle répondra à leurs aspirations en matière d’écologie et de développement durable.
Cependant, le défi reste de taille. Les différents acteurs doivent prendre en compte les risques de saturation de données et de technologies. C’est la condition sine qua non pour permettre le développement connexe de la ville intelligente et de la ville durable.
Source : http://www.natura-sciences.com/energie/ville-intelligente-smart-city-durable.html?fbclid=IwAR0fkTrFjCiS8t6ORYjJv1fBmjbyVUSNmIozq16Ul4-r76OEWWS9pKIPrDE
http://www.natura-sciences.com/energie/ville-intelligente-smart-city-durable.html?fbclid=IwAR0fkTrFjCiS8t6ORYjJv1fBmjbyVUSNmIozq16Ul4-r76OEWWS9pKIPrDE
- Fred
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Re: Crise climatique et nouvelles technologies
Mar 25 Déc - 22:06
Si rien n’est fait, en 2025, Internet polluera autant que le trafic routier mondial. Pour réduire cette pollution, Inès Leonarduzzi a créé Plana, une sorte de Siri écologique gratuit.
https://www.facebook.com/brutofficiel/videos/509398839570795/
https://www.facebook.com/brutofficiel/videos/509398839570795/
- Fred
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Re: Crise climatique et nouvelles technologies
Jeu 28 Fév - 20:00
CONSOMMATION D’ÉNERGIE ET REJET CO2 : ET SI NOUS PARLIONS MAIL ETC......
Saviez-vous que toutes les heures, environ 10 milliards d’e-mails sont envoyés à travers le monde ? C’est un acte courant dans la vie personnelle et surtout dans la vie professionnelle, pourtant, il s’agit d’un geste qui utilise bel et bien des quantités astronomiques d’énergie !
https://www.quelleenergie.fr/magazine/actu-environnement/impact-environnemental-mail-57514/
Saviez-vous que toutes les heures, environ 10 milliards d’e-mails sont envoyés à travers le monde ? C’est un acte courant dans la vie personnelle et surtout dans la vie professionnelle, pourtant, il s’agit d’un geste qui utilise bel et bien des quantités astronomiques d’énergie !
https://www.quelleenergie.fr/magazine/actu-environnement/impact-environnemental-mail-57514/
- isa
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Re: Crise climatique et nouvelles technologies
Ven 15 Mar - 17:12
Inès Leonarduzzi milite pour que le web fasse sa transition écologique. Au sein de son ONG, elle développe une intelligence artificielle pour tous nous y aider.
https://detours.canal.fr/cette-francaise-se-bat-vos-smartphones-arretent-de-tuer-planete/?fbclid=IwAR2BWXM4jjvio33V2cLBU8x4iUMWWwmII1hmpkWvhxbCfZC_H9YTuQw2qds
- Fred
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Re: Crise climatique et nouvelles technologies
Lun 1 Avr - 13:33
Très bien vulgarisé !
- Fred
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Re: Crise climatique et nouvelles technologies
Jeu 11 Avr - 20:40
D’ici 15 ans, une élévation des océans de 30 cm va mettre fin à Internet
Des chercheurs ont mesuré l'impact du changement climatique sur Internet. Ils ont découvert que, d’ici quinze ans, plusieurs villes côtières américaines, telles que New York, Miami ou Los Angeles, pourraient se retrouver sans réseau. Les câbles de fibre optique et les centres de maintenance seraient complètement inondés, sous l’effet de la montée des eaux.
Plus d’Internet d’ici 15 ans ? C’est le scénario catastrophe que dressent dans une nouvelle étude (1) des chercheurs de l’université de l’Oregon et du Wisconsin, aux États-Unis. Ils ont superposé la carte des infrastructures physiques d’Internet (L’Atlas de l’Internet) et la carte de l’élévation du niveau de la mer de l'Administration nationale océanique et atmosphérique.
Résultat : un certain nombre de villes côtières telles que New York, Miami, Seattle ou encore Los Angeles seraient immergées dès 2030 et avec elles, quelque 6 000 kilomètres de câbles de fibre optique et plus d’un millier de centres de maintenance.
"Nous devons commencer à travailler sur tous les efforts d'atténuation dès aujourd'hui", alerte Ramakrishnan Durairajan, l’un des co-auteurs de l’étude. "Nous pensions que nous aurions plus de cinquante années pour nous adapter, mais ce n’est pas le cas" prévient également Paul Barford, l’un de ses collègues.
Des infrastructures non étanches
Ces infrastructures ont été construites sous terre le long du littoral il y a une vingtaine d’années, sans que les risques liés au changement climatique n’aient été anticipés. Si elles sont résistantes à l’eau, elles ne sont en revanche pas étanches et n’ont pas été conçues pour être immergées de façon permanente.
D’ores et déjà, plusieurs événements extrêmes ont perturbé les connexions, lors de la tempête Sandy à New York, inondant les centres de télécommunications ou lors du passage de l’ouragan Irma en Floride. En 2015, le deuxième plus grand fournisseur d'accès Internet en Australie a dû éteindre ses serveurs après une panne de ses deux systèmes de refroidissement pendant une vague de chaleur.
Selon les dernières estimations, le niveau des océans pourrait grimper de plus de 60 centimètres d’ici 2100. Le rythme actuel est compris entre 3 et 4 millimètres par an. C’est cinq à six fois plus que lors des deux derniers millénaires. Et en vingt-cinq ans, les flots ont déjà crû de 7 cm.
https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/le-chiffre-d-ici-15-ans-une-elevation-des-oceans-de-30-cm-va-mettre-fin-a-internet-146096.html?fbclid=IwAR1ylqQKvc8sOaxuw5klBeII0n1hzK2WPOwplG-OgXLhMFE5TkCVOvuJBi8
Des chercheurs ont mesuré l'impact du changement climatique sur Internet. Ils ont découvert que, d’ici quinze ans, plusieurs villes côtières américaines, telles que New York, Miami ou Los Angeles, pourraient se retrouver sans réseau. Les câbles de fibre optique et les centres de maintenance seraient complètement inondés, sous l’effet de la montée des eaux.
Plus d’Internet d’ici 15 ans ? C’est le scénario catastrophe que dressent dans une nouvelle étude (1) des chercheurs de l’université de l’Oregon et du Wisconsin, aux États-Unis. Ils ont superposé la carte des infrastructures physiques d’Internet (L’Atlas de l’Internet) et la carte de l’élévation du niveau de la mer de l'Administration nationale océanique et atmosphérique.
Résultat : un certain nombre de villes côtières telles que New York, Miami, Seattle ou encore Los Angeles seraient immergées dès 2030 et avec elles, quelque 6 000 kilomètres de câbles de fibre optique et plus d’un millier de centres de maintenance.
"Nous devons commencer à travailler sur tous les efforts d'atténuation dès aujourd'hui", alerte Ramakrishnan Durairajan, l’un des co-auteurs de l’étude. "Nous pensions que nous aurions plus de cinquante années pour nous adapter, mais ce n’est pas le cas" prévient également Paul Barford, l’un de ses collègues.
Des infrastructures non étanches
Ces infrastructures ont été construites sous terre le long du littoral il y a une vingtaine d’années, sans que les risques liés au changement climatique n’aient été anticipés. Si elles sont résistantes à l’eau, elles ne sont en revanche pas étanches et n’ont pas été conçues pour être immergées de façon permanente.
D’ores et déjà, plusieurs événements extrêmes ont perturbé les connexions, lors de la tempête Sandy à New York, inondant les centres de télécommunications ou lors du passage de l’ouragan Irma en Floride. En 2015, le deuxième plus grand fournisseur d'accès Internet en Australie a dû éteindre ses serveurs après une panne de ses deux systèmes de refroidissement pendant une vague de chaleur.
Selon les dernières estimations, le niveau des océans pourrait grimper de plus de 60 centimètres d’ici 2100. Le rythme actuel est compris entre 3 et 4 millimètres par an. C’est cinq à six fois plus que lors des deux derniers millénaires. Et en vingt-cinq ans, les flots ont déjà crû de 7 cm.
https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/le-chiffre-d-ici-15-ans-une-elevation-des-oceans-de-30-cm-va-mettre-fin-a-internet-146096.html?fbclid=IwAR1ylqQKvc8sOaxuw5klBeII0n1hzK2WPOwplG-OgXLhMFE5TkCVOvuJBi8
- Fred
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Lvre Blanc Numerique Environnement
Mar 30 Avr - 11:23
"Le numérique n’est pas intrinsèquement « bon » ou « mauvais » pour l’environnement"
"L’apport du numérique ne se limite pas à l’optimisation écologique, au « smart "
"Faire converger les transitions : une responsabilité partagée"
UTILISER LE NUMÉRIQUE POUR MIEUX CONCEVOIR LESPOLITIQUES ÉCOLOGIQUES
SOUTENIR L’INNOVATION NUMÉRIQUE EN FAVEUR DE L’ÉCOLOGIE
RÉDUIRE L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE DUNUMÉRIQUE
MOBILISER LE POTENTIEL DES DONNÉES AU SERVICE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE
PROPOSITIONS TRANSVERSALES
Feuille de route : Développer une feuille de route « Transitions numérique et écologique », au niveau national et dans chaque territoire. Cette feuille de route doit lister l’ensemble des mesures permettant de faire converger les deux transitions, en s'inspirant notamment de nos recommandations. Au niveau national, le Commissariat général au développement durable et l’Agence du numérique pourraient être chargés de son développement. Chaque année, les ministères en charge de l’Environnement et du Numérique devraient rendre compte des progrès réalisés à un collège composé de l’État et des parties prenantes, et proposer de nouvelles actions à entreprendre. Lors de cette rencontre annuelle, les représentants du secteur privé du numérique devraient présenter leur propre feuille de route.Partage d’expériencesCréer une taskforce « écologie et numérique », dont l’objectif serait de mutualiser l’expertise et de faciliter le partage d’expériences entre collectivités ; elle réunirait des acteurs publics locaux et nationaux, des chercheurs, des acteurs du secteur privé et de la société civile.Éducation & formation
Favoriser l’éducation et la formation au numérique responsable en créant une plateforme d’infor-mation Numérique et Environnement. Elle serait chargée de développer des kits à destination des enseignants, des formations mixtes dans l’enseignement supérieur (particulièrement dans les écoles qui forment les ingénieurs et techniciens du numérique et les agents publics), des certifications pour la formation continue. Elle pourrait naturellement, entre autres dispositifs, s’appuyer sur le numérique comme canal d’apprentissage.
Plus d'info ici : http://fing.org/IMG/pdf/Livre_blanc_numerique_environnement_livreblancecolonum.pdf
"L’apport du numérique ne se limite pas à l’optimisation écologique, au « smart "
"Faire converger les transitions : une responsabilité partagée"
UTILISER LE NUMÉRIQUE POUR MIEUX CONCEVOIR LESPOLITIQUES ÉCOLOGIQUES
SOUTENIR L’INNOVATION NUMÉRIQUE EN FAVEUR DE L’ÉCOLOGIE
RÉDUIRE L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE DUNUMÉRIQUE
MOBILISER LE POTENTIEL DES DONNÉES AU SERVICE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE
PROPOSITIONS TRANSVERSALES
Feuille de route : Développer une feuille de route « Transitions numérique et écologique », au niveau national et dans chaque territoire. Cette feuille de route doit lister l’ensemble des mesures permettant de faire converger les deux transitions, en s'inspirant notamment de nos recommandations. Au niveau national, le Commissariat général au développement durable et l’Agence du numérique pourraient être chargés de son développement. Chaque année, les ministères en charge de l’Environnement et du Numérique devraient rendre compte des progrès réalisés à un collège composé de l’État et des parties prenantes, et proposer de nouvelles actions à entreprendre. Lors de cette rencontre annuelle, les représentants du secteur privé du numérique devraient présenter leur propre feuille de route.Partage d’expériencesCréer une taskforce « écologie et numérique », dont l’objectif serait de mutualiser l’expertise et de faciliter le partage d’expériences entre collectivités ; elle réunirait des acteurs publics locaux et nationaux, des chercheurs, des acteurs du secteur privé et de la société civile.Éducation & formation
Favoriser l’éducation et la formation au numérique responsable en créant une plateforme d’infor-mation Numérique et Environnement. Elle serait chargée de développer des kits à destination des enseignants, des formations mixtes dans l’enseignement supérieur (particulièrement dans les écoles qui forment les ingénieurs et techniciens du numérique et les agents publics), des certifications pour la formation continue. Elle pourrait naturellement, entre autres dispositifs, s’appuyer sur le numérique comme canal d’apprentissage.
Plus d'info ici : http://fing.org/IMG/pdf/Livre_blanc_numerique_environnement_livreblancecolonum.pdf
Re: Crise climatique et nouvelles technologies
Mar 14 Mai - 10:09
Chaque année, chacun de vos mails dans votre boîte mail va générer 10 g de CO2. C’est à peu près le bilan carbone d’un sac plastique. Les 10 g de CO2, c’est une estimation faite par l’ADEME, sur la base de 1 million de mails observés dans les boîtes mail des gens. Il s’agit à la fois de mails très simples avec du texte, mais aussi de newsletters, ou encore de mails avec une ou plusieurs pièces jointes. Ils sont stockés sur des serveurs que l’on appelle « à haute disponibilité » c’est-à-dire que l’on peut les trouver avec leurs pièces jointes à partir de n’importe quel endroit dans le monde de manière instantanée.
Mais il faut savoir que, pour des raisons de sécurité, tout cela est dupliqué, pour que vous ayez l’assurance que jamais un mail ne disparaisse. Le bon comportement, c’est de supprimer ses mails au fur et à mesure
Comment peut-on sensibiliser le public à cette question de la pollution numérique ?
Il faut que soit mise en place ou introduite la notion de civilité sur internet. Je vous donne un exemple tout simple : aujourd’hui, quand on va faire une vidéo et qu’on va la mettre sur YouTube, il faut se dire que si, à la fin, elle n’est vue que par trois personnes, et qu’elle tombe dans les oubliettes du web, elle va quand même générer du CO2. Donc, il faut prendre l’habitude que, quand on met quelque chose sur internet, quand on stocke quelque chose, de se poser la question de savoir si, au bout d’un moment, ça ne vaut pas la peine de le détruire.
Et de la même manière, quand on met une vidéo dans sa signature de mail, une vidéo rigolote parce qu’on la trouve rigolote, c’est un mail qui va aussi générer de la consommation. La première chose, c’est donc d’introduire les bonnes manières. Et pour introduire les bonnes manières, la première chose, c’est de la communication et apprendre aux gens, exactement comme on a appris aux gens de ne plus laisser des boîtes de conserve dans la nature après un pique-nique. Il va falloir apprendre aux gens à bien se comporter sur internet.
La deuxième chose, c’est la mise en place de mesures très simples qui pourraient être poussées par le gouvernement, par les GAFA (les géants du web ; ndlr) ou par d’autres acteurs : par exemple que Google supprime au bout d’un an une vidéo qui n’a fait aucune vue. Pareil pour les mails, il faudrait que les newsletters soient supprimées au bout de six mois de manière automatique. Qui va lire une vieille newsletter ? A priori personne ! Il faut une bonne communication sur quelques mesures claires à prendre en compte et qui changeraient de manière drastique l’impact d’internet en termes de pollution environnementale.
La consommation énergétique du numérique en quelques chiffres
En 2018, internet est le 3e plus gros consommateur d’électricité au monde derrière la Chine et les États-Unis (1500 TWH par an), soit l’équivalent de la production de 100 réacteurs nucléaires
12 milliards de mails sont envoyés chaque heure dans le monde, soit l’équivalent en énergie de la production de 18 centrales nucléaires pendant 1 heure
140 millions de requêtes Google sont effectuées chaque heure dans le monde (soit l’équivalent de 1 000 allers-retours Paris-New York en avion en équivalent CO2)
La consommation mondiale en énergie du numérique double tous les quatre ans
En France les 182 centres de donnés (ou data centers) consomment 8% de l’électricité nationale
Source : http://m.rfi.fr/france/20180801-journee-depassement-pollution-numerique-co2-internet-cleanfox-courriels?fbclid=IwAR10pttUNoAT_6FnyllcV5vD2GMGbnTbz2hcReo9e0SSbV6aaF_dF_kqh2I
Mais il faut savoir que, pour des raisons de sécurité, tout cela est dupliqué, pour que vous ayez l’assurance que jamais un mail ne disparaisse. Le bon comportement, c’est de supprimer ses mails au fur et à mesure
Comment peut-on sensibiliser le public à cette question de la pollution numérique ?
Il faut que soit mise en place ou introduite la notion de civilité sur internet. Je vous donne un exemple tout simple : aujourd’hui, quand on va faire une vidéo et qu’on va la mettre sur YouTube, il faut se dire que si, à la fin, elle n’est vue que par trois personnes, et qu’elle tombe dans les oubliettes du web, elle va quand même générer du CO2. Donc, il faut prendre l’habitude que, quand on met quelque chose sur internet, quand on stocke quelque chose, de se poser la question de savoir si, au bout d’un moment, ça ne vaut pas la peine de le détruire.
Et de la même manière, quand on met une vidéo dans sa signature de mail, une vidéo rigolote parce qu’on la trouve rigolote, c’est un mail qui va aussi générer de la consommation. La première chose, c’est donc d’introduire les bonnes manières. Et pour introduire les bonnes manières, la première chose, c’est de la communication et apprendre aux gens, exactement comme on a appris aux gens de ne plus laisser des boîtes de conserve dans la nature après un pique-nique. Il va falloir apprendre aux gens à bien se comporter sur internet.
La deuxième chose, c’est la mise en place de mesures très simples qui pourraient être poussées par le gouvernement, par les GAFA (les géants du web ; ndlr) ou par d’autres acteurs : par exemple que Google supprime au bout d’un an une vidéo qui n’a fait aucune vue. Pareil pour les mails, il faudrait que les newsletters soient supprimées au bout de six mois de manière automatique. Qui va lire une vieille newsletter ? A priori personne ! Il faut une bonne communication sur quelques mesures claires à prendre en compte et qui changeraient de manière drastique l’impact d’internet en termes de pollution environnementale.
La consommation énergétique du numérique en quelques chiffres
En 2018, internet est le 3e plus gros consommateur d’électricité au monde derrière la Chine et les États-Unis (1500 TWH par an), soit l’équivalent de la production de 100 réacteurs nucléaires
12 milliards de mails sont envoyés chaque heure dans le monde, soit l’équivalent en énergie de la production de 18 centrales nucléaires pendant 1 heure
140 millions de requêtes Google sont effectuées chaque heure dans le monde (soit l’équivalent de 1 000 allers-retours Paris-New York en avion en équivalent CO2)
La consommation mondiale en énergie du numérique double tous les quatre ans
En France les 182 centres de donnés (ou data centers) consomment 8% de l’électricité nationale
Source : http://m.rfi.fr/france/20180801-journee-depassement-pollution-numerique-co2-internet-cleanfox-courriels?fbclid=IwAR10pttUNoAT_6FnyllcV5vD2GMGbnTbz2hcReo9e0SSbV6aaF_dF_kqh2I
- Mila
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Re: Crise climatique et nouvelles technologies
Jeu 23 Mai - 11:21
Qui pour sauver la planète ?
Les ingénieurs ?
Quand certains ingénieurs ne jurent que par des solutions de géo-ingénierie pour sauver la planète, d’autres invitent à rompre avec la surconsommation en promouvant le retraitement et le recyclage. Vers quelles nouvelles technologies se tourner pour préserver la Terre ?
A écouter sur : https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/qui-pour-sauver-la-planete-44-les-ingenieurs?fbclid=IwAR0wjFoX3e_0-xQS9uPmHZsZX_v8NDvCvG_H5BZd1RY2Y4S637qvHPNxU8o
Les ingénieurs ?
Quand certains ingénieurs ne jurent que par des solutions de géo-ingénierie pour sauver la planète, d’autres invitent à rompre avec la surconsommation en promouvant le retraitement et le recyclage. Vers quelles nouvelles technologies se tourner pour préserver la Terre ?
A écouter sur : https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/qui-pour-sauver-la-planete-44-les-ingenieurs?fbclid=IwAR0wjFoX3e_0-xQS9uPmHZsZX_v8NDvCvG_H5BZd1RY2Y4S637qvHPNxU8o
- isa
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Re: Crise climatique et nouvelles technologies
Jeu 23 Mai - 11:51
« L'impact de la pollution numérique sur l'environnement encore trop méconnu des Français »
Alors le numérique a aussi des impacts positifs : c'est moins de papier, moins d'arbres coupés, les thermostats connectés font faire des économies d'énergie... Mais pour l’instant les avantages pour le climat sont loin de compenser la pollution : par exemple, deux recherches sur Google consomment autant d'énergie que de faire bouillir une casserole d'eau pour faire du thé.
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/l-impact-de-la-pollution-numerique-sur-l-environnement-encore-trop-meconnu-des-francais-7797672033?fbclid=IwAR03gYT1NsOOv5ssh13GLgvMuLqTlacB25DxcRTlqMYoxPTjOoFKPSL4EAQ
Alors le numérique a aussi des impacts positifs : c'est moins de papier, moins d'arbres coupés, les thermostats connectés font faire des économies d'énergie... Mais pour l’instant les avantages pour le climat sont loin de compenser la pollution : par exemple, deux recherches sur Google consomment autant d'énergie que de faire bouillir une casserole d'eau pour faire du thé.
https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/l-impact-de-la-pollution-numerique-sur-l-environnement-encore-trop-meconnu-des-francais-7797672033?fbclid=IwAR03gYT1NsOOv5ssh13GLgvMuLqTlacB25DxcRTlqMYoxPTjOoFKPSL4EAQ
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