L'économie circulaire

Une véritable #circulareconomy est beaucoup plus que le recyclage. Le secteur des déchets et de la valorisation des ressources est l'occasion de repenser son rôle dans cette nouvelle économie et de croître au-delà des services de #EndofLife pour soutenir les approches #EndofUse qui arrêtent les produits devenant des «déchets» en premier lieu.

Par exemple, de nouveaux services de collecte, de consolidation et de redistribution pourraient être offerts pour permettre le cyclisme de produits et composants utilisables pour la réutilisation, la réparation et le remontage, et pas seulement pour le recyclage et la récupération.

Ce joli schéma serait crédible si...
- Si tous les problèmes écologiques n'étaient pas à ce point interconnectés (climat, biodiversité, épuisement des ressources fossiles et minérales, pollutions, etc.)
- Si on n'avait pas besoin d'énormément d'énergie pour recycler les metaux (en restant très loin du 100%, surtout pour le high-tech),
- Si on n'avait pas besoin d'énormément de métaux pour produire de l'énergie (notamment des métaux rares, et en particulier pour l'énergie "verte"),
- etc.
- L'économie industrielle est à l'origine des ravages des écosystèmes dont elle a pourtant besoin pour exister, et ce n'est pas en la rendant "circulaire", "verte" ou "bleue", que l'on pourra faire autre chose que de prolonger (un tout petit peu) le désastre.

On peut se triturer les méninges tant qu'on voudra, la seule solution est la sortie de ce modèle vers des alternatives radicales: la décroissance, la délocalisation massive des activités pour assurer la résilience des territoires, avec comme outils le low tech et la permaculture.
Le reste n'est que fantasme ou illusion (ou comme disait Freud, "un désir qui se prend pour une réalité")

Isabelle Delannoy, L'économie symbiotique